Nota : cliquez sur chaque titre pour retrouver le Billet d’Humeur correspondant aux Tercets.
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Son métier, c’est sa passion
Passion d’un métier
Tu chevauches les sentiers
Des vignes à aimer
Le développement personnel
Dans l’arbre du partage
Ou un vent s’engouffre
Ton souffle maquille son tronc
T’es seul sur ta branche
T’équilibrant lorsqu’elle penche
Pour assumer ta revanche
Qu’importe l’âge
Ou que l’autre souffre
Ton nombril est au front
Quand tu seras développé
Dans ton personnalisé
L’indivi sera ta pensée
Il manquera une étape
Avant de faire ta retape
Des fruits de tes agapes
Celle de te centrer sur l’autre
Celui qui souffre par sa faute
De n’avoir pas pris l’antidote
Et que ton personnel
N’a rien d’essentiel
Mais que c’est l’autre qui est le miel
Écologie, écologie, quand tu nous appelles
Monsieur Hulot
Tati t’a immortalisé dans son hublot
Sur une plage avec des bulots
Dans les films tout était résumé
Et tu n’étais pas député
Mais déjà à la télé
Toujours ce souffle du profit
Celui qui danse sur nos débris
Qui détruit nos esprits
Rien n’est compris
Pourtant l’entropie
Est la base de la vie
Du reste, toi ou un autre
Le dossier n’a pas besoin d’apôtre
Car il est le nôtre
Et, quand tu verras le cerisier sans fleur
Et des inondations de pleurs
Tu vivras ton heure
L’heure du trop tard…..
Vie suspendue
Un match !
Un score !
Qui peut faire souffrir un corps
Sans patch
Le mal vient d’en haut
Pour détourner l’effet placebo
Reste des poumons
Pour entonner l’hymne frère
Qui rassemble une nation
Devant un fanion
Au delà de l’ère
Tu es fils unique
Comment partager l’émotion
Sous la même tunique
Qui détient son mystère ?
Parler est se taire
Pour vibrer loin des représentations
De matchs à la con
Le noir est blanc
Sous terre
J’apprivoisais la silicose
Dont je connaissais la cause
Sous terre
Je fuyais le coron
Et ma femme tronc
Sous terre
Je poussais mon wagonnet
Dégueulant de ses mets
Sous terre
Je vivais l’organique
Dans la peur panique
Sous terre
Dans l’éclairage blafard
Ma lampe était un phare
Sur terre
Pour rien au monde
Je renoncerai à ses secondes
Cette semaine, j’ai vu s’envoler un ange
Il me fallait…
Encore vivre
L’éclair de notre présence
Vivre le lien défait
Dont on parle dans les livres
Mais avec une distance
Là, c’était devant moi
Je devais vivre le chagrin
Repenser mon attachement
Faire le deuil dans l’émoi
D’une caresse de la main,
D’un regard sans tourments
Je bénis et je maudis
Ma mémoire
Qui va figer ces souvenirs
Mais, bien qu’étourdi
Il me fallait percevoir
Qu’un jour, il faudra s’assoupir
L’appel de la sirène n’a pas faibli
Beau zététicien
Naufragé sur son chemin
Le choix est son bien
C’est en aveugle
Et sans sa canne blanche
Qu’il verra demain
Une mer à franchir
S’échapper des souvenirs
Un lieu où finir ?
Parfum de cistes
Grandissant sur les sols secs
Même en fleurs fanées
Spectacle divin
Pour un humble écrivain
Sur son GR 20
Mon mal en fleurs
Dépose ta tête
Qui n’est pas si bien faite
Sur le rebord de la fenêtre
Regarder loin ne sert à rien
Pas plus qu’être chiromancien
L’avenir n’est pas un soutien
Regarder de plus près
Tout ce qui s’évanouit après
N’est pas un bon engrais
Est-ce si important d’anticiper ?
Pour ne plus s’émerveiller
Lorsque tu seras réveillé
Tes pensées doivent dormir
Pour que tu puisses agir
Et au loin, partir
Le mois de janvier ou la corvée des voeux
La tartufferie annuelle
Toujours le même rituel
Toujours intemporel
Tu dois fêter
Avec un air enjoué
Une nouvelle année
C’est un bourbier
De ce mois de janvier
Un vrai lisier
Telle la fleur de lotus
Tendue vers Vénus
Tu sors de l’utérus
Et tu finis par te taire
Sans faire d’inventaire
Tu restes solitaire
7 dernières recommandations pour le réveillon du jour de l’an
Il existe un endroit sympa
Pour ceux qui n’aiment pas
Les Dindes aux repas
Un lieu où on évite la retape
Pour les agapes
Et les farces et attrapes
Un lieu ou la gestion du temps
Se solde par : le non urgent
l’élixir de l’allongement !
Un lieu où la bise se fait rarement
seulement à ses amants
Sous un fort ensoleillement
Vous ne devinez pas ?
Mais si, c’est Jupiter
Pas notre Tintin reporter
Non, la planète en l’air
Où une année est 11,86 années sur Terre
Alors pour tous les réfractaires
Plus besoin de vous en faire
Le rituel ne revient pas souvent
C’est pour cela qu’il est grand
Car la méditation prend du temps
Jonnhy christique ! Ce n’est pas un peu trop ?
Je suis triste à pleurer
Johnny Hallyday est mort
Et j’ai honte d’exister
Dans un pays qui érige en symbole
Un Dieu qui ne sait pas lire un bémol
Et qui tourne au Demerol
J’ai de quoi m’interroger
Dans une société rance
Qui s’appelle la France
Et qui pue de ses fragrances
Faut-il représenter un néant
Pour que le peuple soit reconnaissant
D’une image sans accent ?
J’ai de quoi m’interroger
C’est une amnésie
Du culte du veau d’Or
Et de son hérésie
Vénérer des fausses idoles
Voués en farandoles
Aux fariboles bien molles
J’ai de quoi m’interroger
Je vois que le vide s’appui
Sur le dérisoire
Qui est au fond de notre puits
Johnny, ta source est pourrie
Je t’en supplie
Lâche-nous dans notre vie
Je me suis interrogé
Surprise
La commode
Dans un tiroir blessé
J’ai emmagasiné
Des souvenirs époussetés
Je pousse, je tire
Sur des rails maladroits
Une vie au bon endroit
Et plus ça grince
Plus je cherche à amortir
Ce qui coince
Face â cette langue tirée
Qui nargue ma naïveté
Et des souvenirs retrouvés
Je referme la bouche bée
Prête à me déclarer
Ce que je veux oublier
Suite retraite, recherche médecin référent désespérément
Il y a longtemps déjàQue je voulais faire l’expérienceDu guérisseur, toujours làIl exerce sa scienceSans Rdv ni portableToujours consultableCertes, pas conventionnéPas aliénéPar le labo dernier néQuelqu’un qui vous écouteSans que la première minute couteEt qui sait prendre la routeDes plantes, des herbesQuelques proverbesEt je retrouve ma superbe
Les voleurs de silence
Un parfum d’encens
Le raclement des cuillères
Clapot lointain
Des grillons moqueurs
Assourdissent l’oreille
Fumet du repas
Ce mur humide
La fin de ma seule bougie
Mais, c’est maintenant
Sous ce plafond bas
Un des rayons me foudroie
L’automne est là
Voleurs de silences
Scarabées qui bourdonnent
Les pierres roulent
Un truc énorme et en prime, une utopie !
Tout est éphémère
Même mon dernier verre
Mais pas la misère
Alors, 7 vies
Cela ne donne pas envie
Pour être asservi
Même les pieds dans la gnose
C’est à peine si j’ose
Souffrir de mes psychoses
Juste rejoindre ma mer
En être l’unique vacataire
Sans imaginaire
Seul se préparer à l’incongrue
De la rencontre ingénue
Avec son corps tout nu
Merci de m’accorder du silence….
Une semaine mondialement capitale, donnant lieu à une question existentielle
Toujours plus..
Rétracte ton prépuce
Engendre un nouveau foetus
Toujours plus…
Il sera logo dans l’utérus
C’est le new processus
Toujours plus…
Sur cette terre qui était lotus
Elle est déjà au terminus
Toujours plus…
Des mers infestées de détritus
Le summum de l’abusus
Toujours plus !!!
Sans numerus clausus
Faut que tu suces
Toujours plus !!!
Mais, jamais mieux
Gérer les retards, c’est tout un art
C’est sur le tard
Que j’ai eu un intérêt pour l’art
C’était un nouveau départ
Je me poste à la gare
Pour honorer ce nouveau rencart
Après deux, trois euros aux clochards
Là, devant le panneau, d’un regard
Mon train a du retard
Je frotte mes yeux hagards
J’aurai dû être un motard
Resplendissant dans mon kevlar
Luttant contre le brouillard
Mais non, sur le quai, je suis un cafard
C’est dans ma tête quelque part
Peut-être un canular ?
C’est là que commence l’histoire
Sur la construction de bobards
Où personne ne prend sa part
Pas du cochon, rien que du lard
Dois-je me rendre au mitard ?
Putain de Gare…
J’aurai pas dû m’intéresser à l’Art !!!
Sycophantes ! Il a dit sycophantes ?!
Dans son atelier
Gepetto ne s’est pas méfié
Des créatures qu’il a générées
Il a fabriqué des menteurs
Avec un nez qui s’allonge dans l’heure
Des Pinocchios, champions du leurre
Mais tellement perfectionniste
Il s’est voué, comme créationniste
À rajouter des créatures dans la liste
Inspiré par Juda l’Iscariote
Ou du peyotl ?
Il a créé des nouveaux despotes
Les sycophantes zélés
Leur désir est de dénoncer
Des biens fondés
Cela rappelle les heures sombres
D’une France dans l’ombre
D’un passé qui l’encombre
Leur message clé
Est de t’enfiler
Par tous tes trous dédiés
Et se mirer
Dans une pseudo probité
Qui ne durera qu’un été
Les monastères sont de redoutables cuisines
C’est dans l’interstice
Que ma vie se glisse
Laissant des cicatrices
J’arrive dans l’arrière cuisine
C’est elle qui m’assassine
Pénètre ma poitrine
J’ai pas envie d’y rester
Et dehors empester
Ce que je suis
Ce que je fuis
Le temps me pèle
Avec son grand couteau
Je n’ai plus de peau
Cela attaque le noyau
Là tout nu
Pas prêt au grand saut
Même si je n’ai pas plu
Vous me verrez bientôt
Ne cherchez pas d’écriteau
C’est dans votre vie que cela équivaut
Toujours trop tôt
Envolées les fuites, vive les déclarations !
Tient ! Tout est bouché
Mais le trop plein ne va pas tarder
Dans un temps indéterminé
Car de leçon, que nenni !!
Ils continuent le déni
En secouant mon nid
Une parure du mensonge
Vaut plus qu’un songe
Pour moi, simple éponge
Je dois absorber, boire
Le plus dérisoire
Pour, pour….ne plus savoir
Avec leur nombril de pouvoir
Ils te font toujours croire
Que c’est pour toi le Grand soir
Il n’est jamais à l’heure
Plus que jamais, un leurre
Comme la rumeur
Mais dans la canopée,
Je ne me sens plus souillé
Mon honneur est redoré
Je ne descendrai plus
Sauf si l’arbre est abattu
C’est qu’ils m’auront eu !!
C’est la semaine des fuites !
Avec toutes ces fuites
Il me fallait me mouiller
En allant voter
Que des fuites d’eaux usées…
Heureusement, gratuites…
Et, là je patauge
En fixant la jauge
C’est le trop plein !!
Oui, mais j’ai le bulletin
Pour sortir du bousin
Enfin, c’est ce que je crois
Car à force de porter ma croix
Je reste transi d’effroi
S’ils pouvaient fermer leurs bouches
Dégoût, car une fuite ça se bouche …
Trop sali, je vais sous la douche…
Détecter une nouvelle fuite ?
L’effronterie insouciante de la jeunesse
Là, sur la terrasse
Je me prélasse
Attendant que le temps passe
Avec le temps des dépens
Pour rester dans le vivant
Et des bras qu’il me tend
Soudain, dans mon siège
Je vois un sortilège
Pour déséquilibrer mon spicilège
Les morts sont vivants !!!
Même embaumés, avec leurs châtiments
D’un sarcophage béant
Ils sortent la tête
Avec l’architecture désuète
D’une pyramide qui se la pète
C’est un parangon
Dans mon esprit bougon
De siècles qui dansent sur un pont
Prêts à tomber dans le néant
En se mirant dans le vieillissant
Et en le refusant
Cours vite… vraiment vite
Jusque tu évites
Une nouvelle colite
D’une coiffure
D’une nouvelle fourrure
Qui te donne de l’allure
Je bois à ta santé
De ce que tu as été
Sous les soleils d’étés
Il y a des semaines, il y a des jours, …
Plus rien à dire
Et, enfin je respire
Je vais ralentir
Suspendre l’envie
Ne plus être asservi
Plus donné d’avis
Cela me revient
Comme à tout béotien
Phrase de soutien
« Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence – Alors tais toi ! »
Je fais partie des 34% d’indécis …
Élections
Piège à cons
C’est moi le dindon
Visible avec mon aileron
Je fais des ronds
Avec admiration
Élections
Piège à cons
J’attends mon audition
Il y a l’abstention
Qui retient mon attention
Et qui fleurit mon balcon
Élections
Piège à cons
Je fais mon baluchon
En bon vagabond
Je laisse béton
Et je change de canton
Élections
Piège à cons
Et je ne suis pas bidon
Alors partons….
Du mensonge, échappons
Allons aux champignons
Érection
Piège à cons
Au moins c’est bon !!!
Un choc brutal et sans transition
Un bruit de moteur
Le vide attend son heure
Cerisier en fleur
Ce n’est qu’un compteur
Et moi, comme un glaneur
J’attends l’imposteur
Des boites sans cœurs
De sournois pollueurs
Y a comme une odeur
Une sale odeur
Attendre le dépanneur
Cerisier en pleurs
Toute vérité n’est pas bonne à dire
Penché
Sur la Vérité
J’ai failli tomber
Dans le puits sans fond
D’un arbitraire sans leçon
D’un souvenir à ma façon
L’interrogation ?
La mienne, la tienne, c’est la question
Surtout pas celles des cons !!!
Dans ce fameux Bon sens
Qui ne traduit pas ma présence
Mais plutôt mon obsolescence
Je travaille avec l’autre
Sans que je ne devienne un apôtre
Dans lequel je me vautre
Du coup, je propose Moi
Tu prends ou tu prends pas
C’est cash dans tous les cas
Mais, mais….
Là, je m’engage vis-à-vis de toi
Et là , tu vois j’explose les délais
Pour être sous un même toit
En se regardant toi et moi
Pour construire une vérité d’émoi
Lisbonne, accueillante, séductrice, et si attachante
C’est bien de mon âge
De faire de nouveau voyage
Loin de mes parages
Direction Lisboa
De son petit nom, Lisa
Je découvre son Agora
Profitant des soldes
Elle reprend la parole
Et devient mon idole
Tout respire
C’est le cœur de l’empire
Cela devrait me suffire
Pour m’écarquiller encore
Pour régénérer mon corps
Voir se lever l’aurore
Sur les pentes du tram
Je déclare ma flamme
A cette nouvelle femme
Lisa, Lisa…..
Où va la Science, où vont les Hommes ?
De poussière d’étoiles
Je deviens
Un simple Alien
Plus de père,
Plus de mère,
Des blouses blanches
L’ultime revanche
D’un grand Avaleur
De toutes valeurs
L’être et le Néant
Un nouveau carcan
Le Néant et le Néant
La première semaine de février est cruelle
Dictature des aiguilles
Je rentre dans ma coquille
Comme au temps des billes
Combien de jours encore ?
À rester dans ce pauvre corps
À attendre le score
Pas de soleil dans l’hiver
Pas d’ombre ni de lumière
Je regarde, serein, le cadran solaire
Noël au balcon, Pâques au tison !
Mais que me dit-on ?
Entre tous ces gueuletons
Tête en coton …
Que j’suis un mouton
À suivre tous les dictons
Pour tourner en rond
Prendre position
Dans ce roman feuilleton
Lever le menton !!!
Tel un baryton
Avec une voix à deux tons
« Courage, fuyons »
La Rue
C’est un espace
Où j’erre et je passe
Et, c’est ma place
Funeste trottoir
Qui transforme mon vouloir
En très peu d’espoir
Sans aucunes clés
De ce trousseau cabossé
Reste à creuser
D’être un gisant
Je dois devenir orant
Simple demandant
J’aurais aimé aller voter « pour » !
Aller dans le mur
Est une belle aventure
C’est une culture
Mais cela fait long
Des décennies de félons
Ont fait le sillon
Pour être à ce jour
Bien lassé de leurs séjours
Plus aucuns recours ?
Loin de l’isoloir
Je n’ai plus aucuns devoirs
Juste : « Au revoir »
21, v’là la COP à Paris !
Ça, c’est rigolo
La valse des écolos
Ou bien un tango
C’est une planète
Qui est bien tristounette
Plus trop jeunette
Tous à son chevet
Des Présidents au rabais
Avec leurs forfaits
Pas intéressant
Mets un Benzema en avant
C’est beaucoup plus grand
Il est l’empreinte
De ce qui nous esquinte
De ce qui suinte …
Découragement
Moi, j’ai un soupçon
Alors je coupe le son
C’est beaucoup trop con
Tout est factice
Et j’en suis le complice
J’ai des indices
Le n’importe quoi
Importé du temps des Rois
Est en cet endroit
Des unions de façade
Que ne renie pas Sade
J’en suis malade
Plus rien comme avant
Me laissant beaucoup de temps
Être … méditant …
« Selon une Source proche du Dossier, … »
Besoin de savoir
Mais surtout, pas au hasard
Toujours en retard
Qui a le pouvoir ?
C’est une éminence noire
C’est un abreuvoir
Où l’eau est bien pure
C’est comme un murmure
Nouvel augure
C’est du vrai de vrai
Des faits et rien que des faits
Mais c’est contrefait
Car tout est tari
Et pourtant je me nourris
Et je m’appauvris
Et c’est la course
Le complot est la source
Qu’on me rembourse !!!
Paris : pas de Suppositions…
C’est en plein Paris
Au fond d’une brasserie
C’est notre abri
Je veux réunir
Ce qui ne doit pas finir
Et voir l’avenir
Pas de nostalgie
M’orienter vers la magie
Avoir l’énergie
Le cœur et le cœur
Là, où est notre bonheur
Comme une liqueur
Mais c’est à Paris
Qu’il y a une tuerie
Une sauvagerie
La consternation
Même sans suppositions
Une sidération
Douce France
Toi, t’as tout compris
Sans avoir jamais appris
Quelque soit le prix
Ouvre au scalpel
Ton pauvre corps en rappel
Lance enfin l’appel
Tu es suspendu
Dans un vide inconnu
Pas de main tendue
Toi, t’as rien compris
Et pourtant, tu t’es épris
D’un sol sans esprit
En quittant mon piton rocheux…
Là, sur le retour
Je me retrouve à rebours
Je prends le détour
S’agitent les bruits
Ceux qui sont tout enfouis
Qu’est-ce que ça traduit ?
Ce cœur qui m’emploie
Me met dans le désarroi
Aussi dans la joie
Rentrer très profond
Aller toucher les greffons
Les choses bougeront
Je cherche l’endroit
Où il n’y a plus de froid
L’abandon du Moi
Pas de Vérité
Écarter l’identité
Rien n’à rajouter
Jean-Marie
Il est sur le lieu
Est-ce que c’est de vouloir Dieu ?
C’est un grand taiseux
Comme le Très Haut
Son silence est credo
Comme un écho
Toujours de côté
Observant cette beauté
Parfois chapeauté
Il remontera
D’un pas qui aboutira
Jusqu’à l’agora
Pour redescendre
Vendredi de novembre
Juste se rendre
Le non-Regard des Autres
Plus qu’un doux nectar
Qu’on me porte un regard
Un simple égard
Cela me suffit
J’ai déjà tout assouvi
Et je m’assombris
Au milieu de rien
Je deviens arachnéen
Retissant le lien
Des fragments de vie
Qui m’ont mené jusqu’ici
Ce port pour abri
Me protège t-il ?
Moi, qui suis si fragile
Plus très mobile
Et, je parade
Ultime promenade
Sans les aubades
Un Marqueur de ma Vie
Longtemps, je mange Jo
Je m’y sens dans mon pageau
Là, c’est mon Dojo
C’est mon histoire
Je lape dans l’abreuvoir
Plus jamais de noir
Recherchant senteurs
Remémorant les saveurs
Quelque soit l’heure
Place des Augustins
J’y pense tous les matins
Pas de strapontin
Quand j’étais vaillant
Lorsque j’étais trop confiant
En me dépliant
Comme un souvenir
Très, très loin de m’alourdir
Je prends ce plaisir
D’une madeleine !!!
Jusqu’à perdre haleine
Ce temps me draine
Enfin, une bonne Nouvelle !
C’est comme un cumul
Où chargé comme une mule
Je trouve cela nul
Plus envi de rien
On me traite comme un chien
Rien d’aérien
Alors de l’humour
La rime avec Amour
Je ne suis qu’autour
Et, il y a celle
Métro : Bonne nouvelle
Qui remet en selle
Enfin s’étreindre
Pour ne jamais s’éteindre
Et ne plus craindre
Je reprends la main
La revanche du câlin
Je fais le malin
Toujours du bonheur
C’est ma fable de conteur
Toper le compteur
Amertume
Je suis coupable
Parce que je suis bancable
Je suis le Diable
Je suis enviable
Là, couché sur le sable
C’est habitable
Et, c’est jouable
Car, en irréprochable
Je suis louable
Je suis réglable
Pas avec les minables
Qui font des fables
Toujours taxable
Devant l’intolérable
Du non vivable
Lire, écrire, compter, … s’exprimer
Et une réforme …
Pour que toujours s’endorment
Tous les difformes
Je prends la dictée
Certes, un peu contracté
Mais, très impacté
Car il faut chiffrer
Ce gâchis non déclaré
Qui n’est pas carré
C’est l’éducation
On parle de vocation
De l’abnégation
Mais, tout est faux, faux
Tout le système prend l’eau
Comme un paquebot
Et là, c’en est trop
Jamais vu un tel fiasco
On l’a dans le dos
Ce n’est pas une Gastro, c’est un Cri
Vomir mes larmes
Colère du vacarme
C’est ma seule arme
Rien qu’une outrance
Hors seuil de tolérance
Trop de souffrance
Sans en préjuger
Je suis un privilégié
Je suis un « réfugié »
Dans la colère
Qui coule dans l’artère …
Dans ma chaudière
Je vitupère
Contre tout ce vulgaire
Je pars en guerre
Politiquement incorrect … ou pas
Le choc des photos
On ne trouve plus les mots
Un nouveau chaos
Tout, in-extenso
Et moi, tout incognito
Tout derrière les pros
Ces faiseurs d’info
Qui délivrent par kilo
Avec vidéo
Mais là, trop c’est trop
L’Europe est sur le carreau
Et … Y’a pas photo
Laâm d’Anglade flotte sur le Thalys
Un grand vacarme
Sans même un gendarme
Ça a du charme
Pour être devant
Pour être un survivant
Facteur aggravant
C’est ça mon arme
Convoiter une alarme
Couler une larme
C’est tout le drame
Avec ma copine Laâm
D’être dans la rame
Mais, c’est ma came
De faire ma réclame
Monter en gamme
Toujours me servant
Et ça m’arrive souvent
Que d’être un vent
Histoire de Plage … Horaire
C’est plus d’mon âge
Que d’aller à la plage
Sans un ancrage
Peux pas m’abstraire
De tous fuseaux horaires
Bien au contraire
Alors, j’attends …
En adulte consentant
Je reste distant …
Neuf heures trente
C’est cette heure qui me hante
Sur ma tocante
Alors, tu passes
Mais tu tiens pas en place
J’t’offre une tasse ?
Les Martiens attirent notre « Curiosity »
Chantons la scolie
J’ai la paréidolie
Je reste au lit
On me cache tout
On ne me dit rien du tout
Ça passe partout …
C’est pas bien joli
On m’a menti sur Dolly ?
Ça me démolit
Ça vient de partout
Il faut que j’avale tout
Comme un toutou
De ma prunelle
Je guette la sentinelle
Rien de rationnel
Mais c’est passionnel
Je suis au fond du tunnel
Pauvre cervelle !!!
L’Été, c’est comme un Tapis !
Un jour, j’ai été
Là, je me suis endetté
Pour tous les étés
J’ai tout oublié
Jusqu’à ma propriété,
Ma notoriété
On m’a répété
« Inutile de t’inquiéter »
Puisque c’est l’été
Mais dès le retour
Au gré des carrefours
C’est pas du velours !
Car sous le tapis
C’est toute cette vie, qui …
Me met en copie
Dialogues entre R.A.L.
Pas beau le robot !!!
Qui fait tomber en lambeaux
Qui pousse dans l’tombeau
Les rites tribaux
Sont respectés au cordeau
Aux nouveaux bourreaux
Ils ont des drapeaux
Des fanions, tenus bien haut
De plusieurs niveaux
Ils sont le renouveau
Se refilant des tuyaux
Pour faire des bobos
Le Désossé
C’est une carcasse
Munie d’une contrebasse
Dans son espace
Moi, ça me glace
Et j’ouvre la préface
« C’est ça la classe !! »
C’est un désossé
Qui reste abandonné
Il est cabossé
Il s’est accordé
Avec son lieu désiré
Prolongeant l’acmé
Les os sur la peau
Épiant le fond du chapeau
Comme un cache pot
« Vraiment, y’a pas trop »
Se dit-il dans le tempo
Dans Portobello
Les Forçats de la Route
Je suis un maso
De la coke plein les naseaux
Je suis un vrai pro
Parfois EPO
Et des trucs tout nouveaux
Mais y’a des agios
Ma longévité
Et cette honnêteté
Plus aucuns coïts
Alors sans peine
Même si elle est petite
Décapite la Reine
Dis, … Pourquoi le Monde est si laid ?
Le monde des laids
N’est pas un monde parfait
Mais c’est ça qui plaît
C’est la catharsis
Spectacle sans compromis
Qui purge mon gris
Le monde des beaux
Réunis dans leurs châteaux
Sans aucun bourreau
C’est mon bréviaire
Symétrie des contraires
Rien à extraire
Je fais mon logis
D’un monde qui régurgit
Du pas vu, pas pris
Alors, silence
Appel à ma conscience
Une évidence
Les Syriaques nous interpellent : « Ne Nous oubliez pas ! »
Ne m’oubliez pas !!!
Non pas de vie à trépas
C’est ce qui frappa
C’est bien au-delà
Alors, tu te relevas
Sans marquer le pas
Tu compris l’islam
Mais pas comme une lame
Tranchant l’entame
Comme une religion
Qui préserve les régions
Sans une contagion
Pour laisser un lac
Aux doux reflets, où chaque …
Être est Syriaque
L’usurpatrice
T’attends ton heure
Pour que tes amis pleurent
Repus du leurre
Et désemparés
Ne cherche pas un allié
Car, tout est plié
Ta bouche qui pue
De tous les mots qui excluent
Est un aperçu
Une époque géniale ! ou Leur(re) Éthique
Y’a pas à dire
Ça donne envie de rire
De s’introduire
Dans tous nos canaux
Qui sont tous originaux
Pour, plus de bobos
Jusqu’à plus de mort
Ça fait partie du décor
D’un nouvel essor
Y’a pas de leurre
Ça donne envie d’avoir peur
J’suis pas acheteur
Conscience et Société
Nostalgie … reviens
Pour que je prenne le train
D’une vie pour demain
J’ai cette conscience
Sans ramener ma science
De mon absence
Dans mon essence
Là, dans mes connaissances
Pour trouver un sens
Sans prêchi-prêcha
Mais pour sortir du coma
Divin, me revoilà !
Un petit Ressort s’est cassé
Moi, client de personne
C’est pourquoi je rayonne
Qu’est-ce que je donne ?
Ça papillonne …
Rythme de la chaconne
Tout m’abandonne
Pas de challenge
Au douillet dans mes langes
Lové dans l’ange
Je suis personne
Qu’Ulysse me pardonne
C’est maldonne
Dans l’adversité
De cette montre cassée
Un ressort est clé
« Résistant » à la Croissance
L’âge de l’abcès
Serait-ce le seul accès ?
Ce que je visais ?
Regorgeant de biens
Accumulant toujours rien …
Comme un collégien
Toujours l’ambiance …
« C’est bon pour ta croissance »
« Pas de carences » …
C’est autre chose
Qui, en terme se pose
Mais, j’ai ma dose
Donner son bonheur !
Voici qui a un sens
Devenir : « Donneur »
Pas un acheteur
« Combien pour ma demeure » ?
Une … Ex-Croissance !!!
Révélation
En bon mécréant
Des fois, je fais le bilan
Avec mon écran
Et, il est très grand
Faisant de moi un méchant
Qui n’a pas de plan
Et avec le temps
Ça me ronge les sangs
Me broie les tympans
En bon vétéran
Parfois un peu fainéant
Je suis non voyant
Et c’est bien troublant
Mais, je suis là, enfilant
Un beau manteau blanc
La Voix et la Voie (Le Chemin)
Simple Brouhaha
Je n’entends plus que cela
Et ce n’est que moi
Ça parle de quoi ?
Pour réconforter ma foi
Et bien au-delà
Que fais-je de ça ?
Ce qui peut sonner le glas
D’où je ne suis pas
Naufrage
Pas d’inspiration ?
Ou manque de volition
Une abdication ?
Tant d’aberration
D’un monde en perdition
Plus de convictions ?
C’est un naufrage
Là, dans « l’étang moderne »
C’est l’éclairage
De la lanterne
Dans ce net déchiffrage
Que j’ai interne
Beauté du béant
Je m’en vais en m’apaisant
Prendre du bon temps !!
Devoir de Mémoire
Livre d’histoire
Qui comme un arrosoir
Détruit le savoir
Brèves de comptoir ?
Alimentant l’isoloir
Plongeant dans le noir
Haut au prétoire
On nous prend pour des poires
Pour nous y croire
Sortez les mouchoirs
Ils ont tous les réservoirs
C’est mieux les bavoirs
L’émotion à voir
Spectacle rédhibitoire
De notre savoir
Apparences, stéréotypes et préjugés
Pas d’mal à juger
Je dois me vermifuger
Contre mes préjugés
Mais c’est plus aisé
De ne pas voir le biaisé
C’est tout balisé
Pour faire plus vite
Comme cela ça m’évite
De faire l’invit’
Stéréotype
C’est mon génotype
Bonjour la manipe …
Mes archétypes
Sont bien le prototype
D’un sale type
Chouette, dans un Mois c’est Retraite !
Mon Ganagobie
Que j’aime à la folie
Redeviens brebis
Assez de subis !!
Délivré de mes habits
Urbi et Orbi
Tel un beau rubis
Je ne suis plus un zombie
Là, tout ébaubi
Plaisante lubie
Terminés les alibis
Mon nouveau hobby
Ganagobie …
Responsable
Instant où je suis
Dans le moment que je fuis
Et où je m’essuie
Illusion qui suit
Et je crois faire comme fi
D’un monde qui détruit
J’ouvre ce défi
Découpant ce que je suis
Et dans un circuit
Cela me poursuit
Car je veux avoir le fruit
D’éclater l’ennui
Sortir de la nuit
C’est cela qui me réduit
Pour être dans la vie
Liberté, Liberté chérie !
Je ne suis qu’un pion
Propre à la délation
Il est où l’espion ?
Jugeant mes actions
Et toutes compromissions
Pour l’adaptation
Ma sécurité
Pour que je prenne mon thé
Là, faut arrêter !!!
Une devinette :
L’état met des lunettes
Sur mon internet ?
Je suis lucide
L’état qui tout décide
Liberticide
Don d’Organes
Erreur érigée
Consentement présumé
Arrête d’enfumer !!
Au numérique
Où est l’ésotérique ?
Pas assez de fric !!
Encore une fois
Laissez-moi l’ultime choix
Qui change tous les mois
Soyez avant-gardiste
Pas de simple juriste
Des Organistes
Devant votre orgue
Ravalant votre morgue
J’suis pas un cyborg
Mystère et boule d’Opium…
À bord du zodiac
Sur les flots avec la niaque
Certes mais pas que …
Avec cadillac
Je me prends une claque
Certes mais pas que …
Surtout pas réac
Golgotha sans morbac
Certes mais pas que …
Résurrection
Terme de l’inaction
Certes mais pas que …
Jamais ne pondre
Les choix pour se morfondre
Certes mais pas que …
Cherches tous ces oeufs
Pas cuits et surtout sans noeuds
Certes mais pas que …
Prends cette ampleur
Et tu arrêtes les pleurs
Et c’est pour faire que.
« Engagez-vous, rengagez-vous, qu’y disaient ! »
Dans la brigade
J’en ai pris pour mon grade
Et des camarades
Dans le brassage
Je voyais les ratages
Dans l’entourage
Mais c’est obéir
Afin de ne pas trahir
Et ne pas s’enfuir
Mais le dressage
Sous forme de message
Doit rendre sage
C’est être libre
Au bout de mon calibre
C’est quartier libre
Bonheur, es-tu là ?
Eudaimonia, es-tu là ?
Viens dormir dans ma villa
Fais ton tralala
Adieu le spleen
C’est de l’indiscipline
Dans ma poitrine
Je me conforme
Comme si c’était une norme
À l’uniforme
Regardes plus heureux
Et tu seras malheureux
Cela est affreux
Absence de souffrance
Cela serait déjà bien
Pour mon aisance
En bon béotien
Centrer sur ma jouissance
Ça coûte combien ?
Ce fruit défendu
Pourtant il me serait dû
Et je suis perdu
Habitudes et … Syllogomanie !
Syllogomanie
Est-ce que ce mot-là vous dit ?
Juste, démuni
Devant une notion
Qui confond mes conclusions
Ça met la pression
Il est de bon ton
De conserver la pulsion
Envers ses passions
Mais, là, vraiment, Non !
C’est cette belle acceptation
À faire la scission
Qui produit, « le bon »
Et qui permet l’évasion
Pour mon éclosion
Sortir de mon nid
Ne plus être asservi
Conserver, Ma Vie !
Vie d’assurance
Dans l’espérance
Je loge dans l’assure rance
Et à outrance
Vie en gérance
Sans aucune fragrance
C’est l’errance
Dans une souffrance
Où je fais allégeance
Et c’est tendance
Alors, j’avance
Inquiet pour mes finances
J’attends la quittance
En résilience
C’est ma seule assurance
Pour ma délivrance
Coupable, je veux être responsable !
Ainsi tu es là
J’avais pas vu l’agenda
Douce Éloah
Un peu pris de court
Car tu es le seul recours
Sur mon carrefour
Celui du pardon
Avec toute ma caution
Tu es le chaînon
De cette affection
La mithridatisation
Est la solution
Ce n’est pas badin
S’inoculer le venin
Pour être là demain
Cela donne envie
Voir le monde par ta vie
Me ragaillardit
Profanations
C’est bien s’extraire
De son sanctuaire
Qui peut déplaire
C’est bien profaner
Plus que mes chaires décharnées
Ce dont je suis né
C’est bien plus grave
C’est, pénétrer ma cave
Et là, j’en bave
C’est bien ce parfum
De ce non-respect-des-fins
Qui coupe ma faim
C’est bien bafouer
Mon désir d’éternité
Dans la vacuité
C’est la culture
Qui est sous sépulture
Ça me torture
Mimi a du Génie !
Vis ta bohème
Parce que tu l’aimes
Comme un poème
Comme illusion
Qui t’éclaire comme néon
Tu n’es pas un con
De ne prendre art
D’où je dois prendre une part
D’un matin blafard
Un interprète
C’est simplement le reste
Mais c’est céleste
L’Autosuggestion constante
Quand, le « mal-a-dit »
« C’est bien toi que je poursuis »
J’me suis enlaidi
« Tu m’fais pas crédit ? »
Dis-je, comme un dégourdi
Après, on a rit
Non pas aux éclats
J’suis même pas homme d’état
Pas de Carlita
Je suis un lambda
Avec meubles Ikéa
Et il me jeta
Pas comme Marine
Avec sa nicotine
Elle se destine …
À l’officine
Comme toutes les tsarines
De la « Race Poutine »
Un Mal pour un Bien ?
Repoussoir vivant
Que le non-respect restant
En montrant son flanc
Alors en sachant
Au centre de ce dedans
Que c’est aberrant
Je suis acquérant
Et, même en bégayant,
Toujours, je me mens
Pour être en somme !!
L’homme est un loup pour l’homme
Que rien ne gomme
C’est une bavure
Gène-les-rations futures
C’est une blessure
Des Fesses … un Destin !
Nue ou habillée
Sur des bancs, là, déguisée
Le cul fatigué
Que je suis bête
L’éducation m’allaite
Pour être parfaite
Alors je tète
Sortant de ma cachette
Je passe la tête
Pour qu’elles soient bien faites
En allant aux toilettes…
Bas la salopette !!
Et voir de grosses fesses
Rien de mieux sur le stress
Non, je suis en liesse !!
Des fesses sans destin
Très loin de tout mannequin
Callipyge rien !!
Politiquement incorrect
Beaucoup d’émotions
Comme une nouvelle conversion
Sans part à l’action
C’est la religion !!
De suivre comme un mouton
De porter caution
Au grand spectacle
Du tout nouveau miracle
Avec oracles
Mener une mission
Centrée sur la réflexion
On n’est pas des « cons »
Horoscopapologie !
Vider toutes les peurs
Du plus profond de mon coeur
Reste un leurre
Mais l’horoscope
Me donne le périscope
Pour une vie sans flop
C’est fait notoire
Besoin du divinatoire
Pour suivre le couloir
Support et étai
Lutter contre ce qui m’effraie
D’un coup de balai
Le divin me dit :
« Tu subiras l’ordalie »
C’est lui qui prédit
Et c’est bien l’horreur !!
Les Dieux ne sont pas à l’heure
Tel Beltram Forer
Et « L’effet barnum »…
Un tout petit bonhomme
Devient un homme …
Jésus est né ! Mais …
Jésus revient …
Laissez-nous croire
À notre belle doxa
Même passoire
Celle qui nous fixa
Dans le beau territoire
Muni d’abreuvoirs
La symbolique
Pour ne pas être en panique
J’en ai ce besoin
Là, elle me rejoint
En devient érotique
À tous, la nique !!
Laissez-moi croire
Désespérément croire
C’est ma victoire
Humanité assassinée
Les escarres de Noël
Le juste et « il faut »
Dans le même soubresaut
Rendent l’enfant agneau
Mais sans un cerveau
L’illuminé a des faux
Et pas de cadeaux !!!
Traînant ce fardeau
Nous n’aurons plus de gâteau
Seul, sauver sa peau !
Tirons le rideau
Ce n’est pas notre niveau
Libérons l’anneau
Ôtons le bandeau
Ôtons à coups de ciseaux
Ce qui n’est pas beau
Resplendit falot
Les enfants rient du gigot
La bûche, il leur faut
La boîte de Pierre Rabhi
La ligne droite
C’est cela que je convoite
Être dans la boîte
Que l’on m’exploite
Et tout devient adéquat
Pour être dans le squat
De ce corps moite
Des pensées maladroites
Je fais moite-moite
Je préfère la ouate
Plutôt que le kilowatt
Vite, l’ouvre-boîte
Hypocrisie et Fraude des Mots
(Vacuité du langage)
Comme c’est beau l’amour
Ce n’est pas une longue maladie
C’est notre recours
Je suis un senior
Sans mobilité réduite
Et j’aime la vie
(Remise de plein dans la vacuité des tercets précédents)
Si en poésie
J’utilise le mot qui fuit
Le sens qui réduit
Cet art sera mort
Et il y aura « no more »
Plus aucun ressort
Je garde le mot
Comme notre précieux îlot
Ne pas être idiot
Je ne réduis rien
Inondé de tout un plein
Qui déjà survient
Le Climat : Grande Cause Nationale 2015 !
Un dérèglement
Mais pourquoi est-ce qu’on me ment ?
Un climat de règlement
De compte, sûrement
C’est comme un ajournement
Comme un châtiment
Un commencement ?
Non pas un apaisement
C’est vraiment dément
Alors dignement
Ce fracas des ossements
Est assourdissant
Le ciel à ses règles
Survolant tel un aigle
Les champs de seigle
Dans le firmament
Séparé du condiment
De l’homme qui vend
L’horizon se tend
fraîcheur de ce bel instant
Personne ne se ment
French bashing : je dis stop !
J’ai mal au bide
À force de construire le vide
Sur de l’aride
Je veux cette part
Pour moi. Cette portion de lard
Même si c’est nulle part
De french bashing
Ériger comme un building
Me fout un forcing
Singulier, je suis
Au regard d’un sans appui
Ma plainte m’essuie
Sur une vie bancale
Jusque-là, rien d’anormal
Je cherche un aval
Pour ne pas agir
Collectif qui se mire
Je centre la mire
Pleure et parfois geint
D’un monde dont je suis à jeun
Repu d’un demain
Toto et la Politique
Tu veux faire quoi ?
Tu sais, plus tard, comme emploi ?
Sans être aux abois
Sans suivre le convoi
Complètement libre de droit
Au dessus des lois
Homme politique !
Ou femme politique
Ce jour, acnéique !
J’ai de l’avenir
Je sais déjà bien mentir
Voire faire bien pire
Alors franchement
Déjà très bon charlatan
Mais, avec du cran
Au fait, j’oubliais
J’ai enregistré les faits
Combien ? Sans rabais !
Le Choc des Simplifications
Le simple, c’est l’horreur
Ça n’occupe pas le lambda
Pour qu’il prenne le pas
Accusateur …
Tu es l’administrateur
Et moi, je meurs
De la décence !
Juste retrouver mon essence
Retrouver mes sens
Ce couloir sombre
Où je ne suis qu’un nombre
Et, où j’encombre
Alors que c’est moi
Qui mène ce fameux convoi
Heureusement, j’y crois
Car la Vie est Être
L’administration va paître
Tu ne restes qu’une lettre
Cerveau, mon beau Cerveau, dis-moi …
J’suis pas un robot
Touchez pas à mon cerveau
Je l’ai dans la peau
Je serai moins sot
Connecté dès le berceau
La tête dans le seau
J’en ai déjà deux
L’entérique dans mon ventre
Et celui du haut
Je semblais heureux
Dirigé sur mon centre
Soudain, une info
Une hybridation
Plus de y a qu’a faut qu’on
Toujours dans l’action
Neurones connectés
Afin de tout détecter
Pour tout acheter
Bon sang, laissez-moi
Rêver avec mes émois
Et faire mes propres choix
J’ai mal à ma Démocratie !
Le peuple est démos
Le pouvoir devient cratos
Nous rongeons notre os
Malade d’énergie
Comment cela se traduit ?
Pour rester en vie
Colonne vertébrale
Qui refuse l’inertie
Rien que de la balle !
Au rebond incertain
Pour refuser le : Qui
Comme quête du graal
Pouvoir si lointain
Où nous sommes somnolents
Qu’est-ce que je prends ?
Présent et dressé
Parce qu’être un édenté
Des crocs de ton identité
Même à mordre l’insensé
Dans le peuple où je suis sensé
Être le moins plié
Parfois résigné
Si prompt à égaliser
Notre réalisé.
Malade d’énergie
Comment cela se traduit ?
Pour rester en vie
Colonne vertébrale
Qui refuse l’inertie
Rien que de la balle !
Au rebond incertain
Pour refuser le : Qui
Comme quête du graal
Pouvoir si lointain
Où nous sommes somnolents
Qu’est-ce que je prends ?
Présent et dressé
Parce qu’être un édenté
Des crocs de ton identité
Même à mordre l’insensé
Dans le peuple où je suis sensé
Être le moins plié
Parfois résigné
Si prompt à égaliser
Notre réalisé.
Faire une Retraite, mais pourquoi faire ?
Cela t’apporte quoi ?
Je ne peux qu’en rester coi
Car c’est juste pour moi
Une question de foi
Et il n’y a pas débat
Tu vois, c’est comme ça …
Tu me mets un poids
Ce que je retraite en moi
N’est pas un pour quoi ?
Pas plus qu’un pourquoi ?
Cela reste mon ultime choix
Et avec sang froid
C’est franchir un pas
Sans que résonne le moindre glas
Mon physique au pas
Prêt pour la nouba
Comme l’espoir d’autrefois
Respect d’ici-bas
Sans prêchi-prêcha
Mais pour sortir du coma
Divin me revoilà !
Le silence,
Le silence,
En moi.
Mes 10 Trucs pour reconnaître un ami
Comme un frère de sang
Qui doit occuper son rang
Tout proche, il attend
Loin, loin le chemin
qui nous amène à « deux mains »
Serrées, sans venin
Comment c’est venu ?
Toute cette relation ténue
Où je suis à nu
En fait j’en sais rien
Ce n’est que pour notre bien
Resserrer un Lien
Jusqu’à nos deux morts
Se séparer des remords
De nos désaccords
Comment c’est venu ?
Me serais-je rien qu’abstenu
Nous sommes devenus
des personnes bénies
Depuis des éons de vie
Un bonheur m’envahit
Paris, Gare du Nord : je descends !
Avez-vous remarqué
Qu’il y a des gares masquées
Destinations manquées
Austerlitz, St Lazare …
Je vais sûrement, mais nulle part !
J’ai besoin d’un phare
Alors Gare du Nord !
Cela oriente tout mon corps
Je plante le décor
Et là, surprise …
Je croyais être en prise
Aux choses apprises
Mais non pas du tout
Je me trouve au fond du trou
Monde de fou !
De l’Utilité de dresser un Bilan de sa Vie… ou pas !
Tout est éphémère
Je chemine sur mon GR
Dans mon rôle de père
Là, regardant
Sur ce « putain » de bilan
Au moins une fois l’an
La tête me grattant
Syndrome de Peter Pan ?
Là, je me rends …
Dans cet océan
Sans aucuns arrières plans
Je suis un Géant
De ce qui m’est offert
Je reprends encore du dessert
Bon anniversaire !!
Delirium « très épais »
Promis j’arrête
Avec ce que je tète
C’est la super fête
Je me vois grand chef
Même dans un instant bref
Régnant sur mon fief
Préparer la couronne
Moi, je me pomponne
Que les cloches résonnent
Un rêve furtif
Me prenant pour le calife
Souverain pontife ?
Un doute me prend…
Je deviens le pire tyran
Je l’ai dans le sang
Demain j’arrête
trop tirer sur la bête
Quand même l’herbette…
La Vie, ici et maintenant !
Toujours être là
Sans parfois donner le La
Et nous sommes las
Que me dis-tu ?
De cette vie qu’on a vécue ?
Longuement relue
Fixe devant le miroir
Tu évites ce regard
Cette pointe de curare
Perdu dans l’arctique
Dans la zététique
C’est bien ça le hic
Je suis facebook !!!
C’est sûr que je souque
Pour hic et nunc
Les 10 Incontournables des Couples qui durent
J’échange avec nous
Pour éviter tous remous
Rien ne se dissous
Très longtemps, espérons
Sans jamais « nous verrons »
Donner un coup d’éperon
Tu arroses tes fleurs
Mais je suis un acteur
Sinon, tu pleures
Ressentons cette saveur
Nous, les randonneurs
Couple de visiteurs
Comme des yeux vairons
Avec une même érection
Unis dans la direction
C’est bête comme chou
L’union de plein de bisous
Parce que c’est nous
France, quand tu danses, quand tu danses …
Être à Salzbourg
Sans l’humour de Montebourg
Incite au calembour
Mozart est là !
Fromage pour pizza
Surtout plus de blablas
Révisons l’opéra
Non pas celui de quat’sous
Quoique …
Pas de petit rat
Avec de nouveaux dessous
Aucun couac
« La flûte désenchantée »
Opéra infiniment prisé
De toute une société
Et aussi …
Un nouvel opéra
« La flûte désenchantée »
Sortez l’arnica
Et sortez du songe
Papageno est dans mensonge
Et nous, des éponges
Puni par l’or d’un cadenas
En personnage clé,
Il avance pourtant à petits pas
Implorons le ciel
Pour l’équipe providentielle
Ancrée dans le réel
Faire cette rencontre
On n’est sûrement pas contre
En regardant la montre
Plus de palimpseste,
De tournage constant de veste
Pour refaire la sieste
La Fin de notre Civilisation !
Ce matin tu rayonnes
Puis vient l’idée « conne »
« Il faut que je m’abonne »
Aux infos déversées
Presque en sous cutanés
Me traitant de damné
C’est somme toute logique
Ce déficit écologique
Mais c’est tragique
Consommer, consommer
Comme je ne suis pas athée
J’étreins la culpabilité
Alors pourquoi ouïr ?
Une info pour ne plus jouir
Ne plus s’épanouir
Se libérer des chaînes
Avec ces flots de rengaines
Qui ne sont plus humaines
Manège où nous tournons
Pressons enfin le bouton
Avec aversion
15 août
Véga, l’astre brillant
Vénus, la planète du levant
Comme un grand blanc
Respectives dans leur rôle
Dramatique ou drôle
Leur absence nous frôle
Et la comète…
Débarrassée de sa dette
Percute coeur et tête
Ce Carpe Diem est Moi
Pour avoir un « vers à soi »
À quoi ça rime pour toi ?
Excès de gniole
Dans des drôles de piaules
Unis désormais épaule contre épaule
Dans cette grande voûte
Oui coûte que coûte !
Sans dernier pour la route
La Boulette
Rester sous la couette
Jusqu’ici c’est la fête
J’ai ça en tête
L’orage et nos squelettes
Éclairant humains et bêtes
Qui restent muettes
Au matin une dette !
Le volet n’est pas très net
Comme cela est bête
Ce que j’ai en tête
Bref ce qui m’embête
C’est aucun reset
Guerre et Conscience
L’art de la guerre
Sun Tzu est à terre
Pourquoi faire ?
Face à l’humain
Toute stratégie est bien loin
Pour que je reste serein
Me mirer dans une psyché
Simplement me regarder
Juste pour me garder
Cette force d’identité
Pour trouver une place dans la cité
M’oblige à réciter
Et aussi …
Le monde est binaire ?
Confrontation avec mes congénères
Un monde dual me semble offert
Regardes ce que tu es
Pas ce qui plaît
Pour ne pas devenir laid
Clausewitz dit: « La guerre est le prolongement de la politique par d’autres moyens »
Rien ne m’oblige à le faire mien
Car je sais que je suis humain
Alors, chercher à s’élever
Monter dans la canopée
Je veux mon identité
Le CV « Anonyme » : Ah,ah,ah,ah !… Oh,oh,oh !… Hi,hi,hi !
Être ou ne pas être, question ?
Le désir d’un emploi sans génuflexion
Loin de toutes religions
Sans recherche de pardon
Ni de refus de sinon
Je signe de mon nom
Ce CV, chronique nécrologique
D’une vie, certes atypique
Qui ne répond pas à une logique
Ce facteur rhésus
Sans rien demander de plus
« Ano » sans le nyme, même racine qu’ « Anus »
Hasard Quantique
Une bonne coupe au hasard
Surtout pas sur mon avatar
Pour moi, guidé par un phare
C’est celui qui évite le naufrage
Comme l’empreinte d’un nouveau voyage
Ma tête dans les nuages
Je suis éclaboussé de ce panorama
Enfin, je sors du coma
Pour envisager ce fameux karma
Des slides en diaporama ?
Ressentir à minima
Que je dois demander de la gomina
Les 3 tamis
L’été s’en va
Le grillon pleure
L’ombrelle se replie
Assis sur le tatami
Le Maître enseigne
L’encens est Vrai
Le volcan au couché
De volutes, paré
Le gout de la joie …
La télé éteinte
L’écran vide se reflète
L’agréable est utile
Réveil sur le tatami
Une simple rêverie
Reprendre le fil de la vie
*****
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Alain S
/ 1 septembre 2014Les rimes de Didier Regard me font inéluctablement penser au Verlaine des Fêtes Galantes, particulièrement à « Colombine » (si bien mis en musique par Brassens), « sur l’herbe, « pantomine », « Fantoches »… Bref, un petit plaisir supplémentaire à celui de la lecture de Pascal, qui met des couleurs aux dimanches après-midi.
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