Ciri et Geralt se sont retrouvés. À présent, le sorceleur semble accepter le destin qui le lie à la jeune fille, il est donc prêt à tout pour la protéger. Et il devra effectivement utiliser toute sa force pour combattre ceux qui désirent retrouver le Lionceau de Cintra. Alors que la guerre contre les Nilfgaardiens semble s’engager, le sorceleur et la fillette tracent leur chemin et tentent de mettre toutes les chances de leurs côtés pour survivre, quitte à jouer avec la magie.
DE LA MÊME SAGA
– Le Dernier Vœu tome 1
– L’Épée de la providence tome 2
– Le Temps du mépris tome 4
– Le Baptême du feu tome 5
– Le Tour de l’hirondelle tome 6
– La Dame du lac tome 7 ]
À LA TÉLÉVISION
The Witcher
– saison 1
– saison 2
– saison 3
« La ville était en feu. Les étroites ruelles qui menaient aux douves, à la première terrasse, crachaient de la fumée et de la braise ; le flammes dévoraient les toits des chaumières étroitement serrées les unes aux autres, et léchaient les murs du château. »
J’étais enfin motivée à continuer Le Sorceleur et à mettre enfin le nez dans le dur de cette saga fantasy. Après deux recueils de nouvelles, j’étais curieuse de finalement suivre les aventures de Geralt, le célèbre Loup Blanc, dans le premier roman de la saga. Malheureusement, ça a été un gros flop. Dès le début, je ne l’ai pas senti. Il faut dire que l’auteur n’offre pas une introduction très séduisante. On est pas mal dans le flou avec Jaskier en pleine ballade, chantant les exploits de Geralt de Riv et devant débattre ensuite avec son public sur la véracité de ses chansons.
Heureusement, on retrouve rapidement Geralt et Ciri dans l’antre des sorceleurs. Maintenant qu’il a retrouvé la jeune fille, Geralt est prêt à accepter son destin et décide de la protéger à Kaer Morhen en compagnie de ses amis sorceleurs. Andrzej Sapkowski propose un véritable changement avec Le Sang des elfes. Quand on avait l’habitude de suivre Geralt en solitaire, parfois accompagné de son ami Jaskier ou de la belle Yennefer, on rencontre ici ses pairs sorceleurs, et ça peut faire tout drôle.
Tout comme le choix de proposer de nouveaux points de vue comme celui de Ciri qui se forme aux armes et à la magie ou celui de Triss Merigold, magicienne et meilleure amie de Yennefer. La première moitié du roman est du point de vue de cette dernière et je n’ai vraiment pas compris le pourquoi de sa présence. Pourquoi elle ? Qu’est-ce qu’elle apporte de plus que Yennefer dans ce rôle de mentor pour Ciri ? Et surtout, pourquoi disparait-elle subitement en cours de route ?
« Comprends-tu à présent ce que signifie cette neutralité qui te taraude autant ? Être neutre ne signifie pas être indifférent ou insensible. Il ne faut pas tuer ces émotions en soi. Il suffit de vaincre la haine. »
Honnêtement, j’ai été pas mal désarçonnée à la lecture de ce troisième tome entre incompréhension et ennui. J’ai failli l’abandonner plusieurs fois tellement ça n’avance pas et tellement c’est bavard. Andrzej Sapkowski est doué pour les dialogues à rallonge mais ici, c’est vraiment le pompon ! Ça ne cesse de bavasser à propos de Ciri, de l’intérêt que lui porte tous un tas de personnages différents et surtout de la politique des royaumes. Voilà le gros changement dans Le Sorceleur. Parce que, dans les deux premiers tomes, il est clair que Geralt n’en a que faire des batailles et des alliances humaines. Il est payé pour combattre des créatures malfaisantes, point à la ligne.
Et ici, les conflits entre les Nilfgaardiens et les quatre royaumes alliés sont au centre de l’intrigue. Et honnêtement, je suis comme Geralt, je n’en ai rien à faire. J’ai l’impression que ça arrive comme un cheveu sur la soupe et ça ne m’a pas du tout emballée. Le lien entre une potentielle guerre et Ciri est grand, oui, mais un tel changement d’ambiance m’a totalement chamboulée, surtout que l’auteur n’aide pas à rendre son histoire passionnante tellement c’est lent et répétitif. Mes seuls moments de plaisir dans cette lecture se sont centrés sur Geralt en vadrouille et sur la relation profonde entre Ciri et Yennefer.
Pour le reste, je suis passée totalement à côté. Avant de terminer ce tome, je me suis même demandée si je n’allais pas abandonner la saga. Mais avec les enjeux principaux qui se dessinent autour de Ciri et de Geralt, je me dis que les tomes suivants peuvent se révéler bien plus intéressants. On peut voir le Sang des elfes comme un tome de transition pour poser les bases de l’histoire du Sorceleur pour les quatre tomes à venir. J’espère seulement qu’il y aura davantage de créatures par la suite car, comme Geralt finalement, elles ont été très absentes de ce tome. Mais je retiendrai le message de tolérance entre espèces, celles-ci ayant du mal à combattre leur peur de l’inconnu et de la soumission et qui, malheureusement, ne sont pour le moment prêtes qu’à faire la guerre.
« L’intolérance et la superstition ont toujours été le fait des idiots parmi la populace, et, selon mon sentiment, jamais elles ne seront extirpées car elles sont aussi éternelles que la bêtise même. Là où culminent aujourd’hui des montagnes, il y aura un jour des mers. Là où moutonnent aujourd’hui des mers, il y aura un jour des déserts. Mais la bêtise restera la bêtise. »
Je suis passée totalement à côté de ce tome. La politique prend ici une place très importante et, comme Geralt, ça ne m’intéresse pas dans cet univers. Le tome prépare les nouveaux enjeux de la saga en mettant en avant Ciri mais qu’est-ce c’est lent et bavard… Rien de mieux que Geralt en personnage principal. Malheureusement, il est finalement très absent.
Sortie : mai 2019 (1e éd. : 2008)
Édition : Bragelonne (Fantasy)
384 pages
Je vois beaucoup trop d’avis mitigés, et le tien ne déroge pas à la règle, sur cette saga pour me persuader de la terminer. J’avais lu le premier tome après avoir découvert les jeux vidéos et je n’avais pas plus apprécié que cela. J’ai le souvenir d’une plume assez brouillonne malgré un univers enchanteur.
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Le premier tome m’avait bien plus mais sans plus, le style ne m’ayant pas totalement convaincue. Par contre, j’ai adoré le deuxième dans lequel les personnages sont bien plus explorés. Mais c’est vrai que ce troisième tome m’a totalement déboussolée, je ne m’attendais pas à de tels changements et à un tel manque de rythme…
Je peux comprendre qu’avec six tomes en vue, tu ne sois pas trop motivé si tu lis des avis mitigés.
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Depuis que la série est sortie sur Netflix, cette saga me tente de plus en plus. Je pense me laisser tenter un jour 🙂
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Je peux te conseiller de lire les deux premiers qui sont des recueils intéressants, surtout le deuxième.
Pour ce qui est des romans, ce n’est pour le moment pas très concluant pour le moment avec moi 😅
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C’est drôle comme on n’a pas du tout le même ressenti sur ce tome ! Pour moi, c’est mon préféré pour le moment : la forme des nouvelles est définitivement abandonnée pour mon plus grand bonheur et est très proche de celle d’un roman initiatique médiéval (type Perceval, par exemple^^). Effectivement, c’est plus lent, ça discute beaucoup, donc c’est différent des premiers tomes mais on en profite aussi pour apprendre à connaître Geralt et ses comparses plus intimement. Et j’avoue, j’aime beaucoup Ciri (dans les romans, du moins), donc voir le tome très centré sur elle ne me déplaît pas^^
Par contre, ton ressenti sur la politique niflgaardienne etc, je l’ai aussi beaucoup eue mais sur le tome suivant ! Là, j’ai trouvé ça lourd, inopportun (et un peu balek, en vrai) et du coup, j’ai beaucoup moins aimé le tome 4 pour les raisons que tu décris là, en fait.
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C’est surtout la politique qui prend d’un coup une grande importance et cette entrée en matière qui m’a dérangée. Ce nouveau personnage féminin m’a paru inintéressant et inutile, ça m’a complètement refroidie. Mais je pense le relire avant de reprendre la saga. Maintenant que je sais ce que je vais avoir, je serai peut-être moins déçue.
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