Quatrième de couverture :

« On m’appelle Tristan, j’ai trois cents ans et j’ai connu toute la gamme des émotions humaines. Je suis tombé au lever du jour. Une nouvelle vie commence pour moi – mais sous quelle forme ? Ma conscience et ma mémoire habiteront-elles chacune de mes bûches, ou la statuette qu’une jeune fille a sculptée dans mon bois? Ballotté entre les secrets de mon passé et les rebondissements du présent, lié malgré moi au devenir des deux amants dont je fus la passion commune, j’essaie de comprendre pourquoi je survis. Ai-je une utilité, une mission, un moyen d’agir sur le destin de ceux qui m’ont aimé ? »

Dans ce roman, c’est un arbre qui parle et pourtant, le roman commence quand il meurt. Mais son « esprit » reste en alerte, vivant, en lien avec les humains qui ont eu de l’importance pour lui. Et il va même continuer à les suivre au fil de leurs vies, de leurs relations, au travers d’une sculpture faite dans son bois. On reste donc dans le présent  de certains personnages : l’auteur qui raconte l’histoire de cet arbre et la petite fille qui s’est confiée à lui enfant et qui devient une sculptrice grâce à son bois.

Mais il y a aussi un retour dans le passé de l’arbre grâce aux souvenirs de ce dernier mais surtout aux recherches du personnage de l’auteur sur l’existence de l’arbre.

C’est un roman assez court mais vraiment foisonnant et peut-être même un peu trop, certains aspects sur la vie de la sculptrice m’ont paru peut-être un peu longuets mais j’ai par contre apprécié tout ce qui concernait le lien de l’arbre avec le présent, les humains et le passé.

Le hasard a voulu que je lise ce roman en parallèle du documentaire « La vie secrète des arbres » de Peter Wohlleben, une lecture audio qui semblait faite pour l’accompagner car on retrouve dans la fiction pas mal d’élément abordés dans le documentaire et c’est pour ça je vous parle des deux titres aujourd’hui! Je pense que ma lecture de ce roman a été renforcée, (un peu comme de la « réalité augmentée » par la lecture du livre audio et je vous recommande donc de lire les deux ensemble 😉

ma belle-soeur Stéph! Merci!

 catégorie « Objet » (2ème ligne)

J’inscris ce texte au Défi Livres de Argali  

 

 

6 commentaires sur « Le journal intime d’un arbre : Didier Van Cauwelaert »

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