Roberto Carlos Ruíz Hernández, du Mexique, a recouvré la liberté depuis quelques semaines.
Ce migrant hondurien avait été arrêté en mai 2013 alors qu’il partait pour les États-Unis. Il avait été insulté, menacé et torturé, puis avait dû laisser ses empreintes sur des documents qu’il n’avait pas pu lire. Il s’était retrouvé condamné à 5 ans de prison pour «extorsion» d’autres migrants. Roberto Carlos avait dénoncé ces tortures et un examen médical avait conclu à la vraisemblance de ses allégations. Il n’y avait pourtant eu aucune enquête. Roberto Carlos aurait dû bénéficier d’une libération anticipée en février 2017, qui n’avait pas été respectée.

Maintenant qu’il est libre, sa priorité est de repartir vers les États-Unis, où il espère trouver une vie meilleure. Dans ces conditions, selon la loi mexicaine, sa plainte pour torture ne pourra malheureusement pas être maintenue.
Roberto Carlos remercie tous les sympathisants de l’ACAT qui se sont déjà mobilisés pour lui et les invite à prier pour tous les migrants victimes de torture au Mexique afin qu’ils obtiennent justice, même s’ils ne font que transiter dans ce pays.

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Nous avons prié pour Roberto Carlos en juin 2018, lors du Mois d’action contre la torture et de la Nuit des Veilleurs dans l’Ouest lausannois.