Je vous ai déjà parlé à quelques reprises de Charles Exbrayat, un de mes auteurs préférés, grand spécialiste du roman policier humoristique (voir par exemple la chronique de Chewing-gum et spaghetti ou d’Amour et sparadrap). Aussi ai-je été ravie lorsque Sheila du blog Univers parallèles de Millina m’a proposé une lecture commune de cet auteur. Notre choix s’est porté sur La petite fille à la fenêtre. Étrangement, je savais que j’avais déjà lu ce roman mais j’en avais totalement oublié l’intrigue. Ce fut tout aussi bien car ainsi, j’ai pu être surprise par le dénouement.
Titre : La petite fille à la fenêtre
Auteur : Charles Exbrayat
Editeur : Le masque
Pages : 186
Parution : 1971
Genre : Littérature française, Roman policier
L’histoire (4ème de couverture)
Une petite fille malade, dont la seule distraction est de regarder à travers sa fenêtre passer les uns et les autres. Albi, avec sa cathédrale forteresse et un passé fantastique. Une ville calme, un décor paisible, des gens tranquilles. Brutalement, tout va changer, car on tue dans Albi-la-Rouge. L’enfant va se trouver au centre du drame.
Mon avis
Même en relisant ce livre, aucun souvenir de l’histoire ne m’est revenu. Il faut dire que ce n’est pas le meilleur d’Exbrayat, même s’il reste plaisant à lire.
L’histoire prend place à Albi vers la fin des années 1960. Le personnage central, le docteur Beauvoisin, rend régulièrement visite à Élisabeth, une adolescente handicapée qui passe ses journées à la fenêtre à observer la vie au dehors. La vie est dure pour elle car sa sœur la déteste et sa mère ne la ménage pas. Elle trouve cependant du réconfort auprès de …, le fiancé de sa sœur. Lorsque celui-ci est accusé d’avoir organisé le hold-up de la banque et tué les gardiens, elle seule prend sa défense. Elle pousse le bon docteur à mener l’enquête.
Le rythme est un peu poussif à mon goût. L’essentiel de l’histoire se noue autour des personnages. J’ai particulièrement apprécié Adeline, la gouvernante du docteur, une femme pleine de bon sens et d’énergie qui cache un cœur d’or. Les mini affrontements entre le docteur et le commissaire qui balancent sans cesse entre le « je m’énerve » puis « je m’excuse » sont également amusants.
Si j’ai trouvé que l’intrigue manquait un peu de relief, j’ai tout de même été très surprise par la toute fin de l’histoire. Le coup de théâtre des 2-3 dernières pages me semble très bien trouvé. Cette fin donne une toute autre relecture à l’intrigue !
Informations complémentaires
L’auteur
Auteur prolixe, Exbrayat a commencé sa carrière comme journaliste, auteur dramatique et scénariste. Ce n’est qu’après la 2nde guerre mondiale qu’il se tourne ensuite vers le style policier. Il excellera alors dans le polar humoristique avec notamment ses 2 célèbres personnages : la vieille fille écossaise Imogène et le volubile commissaire italien Tarchini.
Dans la même collection
Dans la saga des Tarchini :
Chewing gum et spaghetti – Le Plus Beau des bersagliers – Chianti et Coca-Cola – Le Quintette de Bergame – Ces sacrées Florentines – La Belle Véronaise – Des amours compliquées – Mets tes pantoufles, Roméo –
Parmi les one shots:
Amour et sparadrap – Aimez-vous la pizza ? – Vous souvenez-vous de Paco ? – Les blondes et papa – Plaies et bosses – L’inspecteur mourra seul – Ce mort que nul n’aimait – Les filles de Folignazzaro – Les messieurs de Delft – Chant funèbre pour un gitan – Les douceurs provinciales – Aux trois cassoulets
[…] PS : J’ai été plus que ravie de faire cette LC (lecture commune) avec Lecture Enfant Parent. […]
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Bonsoir Adely, ton article m’a fait sourire car j’ai trouvé un livre d’Exbrayat dans une boîte à livres et je l’ai dévoré en pensant à toi qui m’a fait découvrir cet auteur.
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Oh, lequel était-ce ? As-tu aimé ?
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Le plus beau des bersagliers. J’ai adoré : très drôle encore une fois et j’ai beaucoup aimé le côté excentrique du commissaire face au côté mesuré de la police turinoise. Jecrous l’avoir lu en 2 jours. Merci pour m’avoir fait découvrir cet auteur 😊
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Oui il est très bien celui là : ce beau bersaglier assassiné et le commissaire devant démêler le vrai du faux dans ce que disent toutes ses conquetes !
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