Confidence pour confidence

Salut le blog,

ça fait un bout que j’ai pas pris le temps de t’écrire sur cette drôle de vie que je vis au Liban. Mais je pense que ça y est, j’ai compris pourquoi j’ai le syndrome de la page blanche… L’autre jour, j’ai entendu un truc pas mal vrai à propos de cette région du monde: « On y passe deux semaines, on se sent prêt pour écrire un bouquin, après trois mois, on a seulement envie d’écrire quelques pages et après un an, plus un seul mot ne sort ». Franchement, c’est pas faux.

C’est que ça remue pas mal de questions de vivre dans l’un des pays les plus compliqués du monde.

Tous les jours, je découvre des trucs, des enjeux politiques, des émotions, des différences culturelles, des impressions, des odeurs, des sentiments, des faits historiques, des goûts, des histoires, des vies. Franchement, je crois que je ne réalise pas encore vraiment toutes ces choses que je suis en train d’enregistrer.

Parfois, j’ai l’impression que j’avance pas, que je gagne pas assez de fric, que ma vie n’est pas sérieuse. Alors, je tourne en rond dans ma chambre et dans ma tête en rafraîchissant ma boite mail toutes les deux secondes. Et puis, soudain, je lève mon regard vers l’extérieur et ouvre les oreilles à autres choses que mes pensées intérieurs et je réalise toute cette vie qui est autour de moi…

Ce type qui hurle dans la rue pour vendre des trucs inutiles, ce voisin qui regarde sa télé trop fort, ces oiseaux qui sont en train de chanter, le gars qui remonte la porte de son garage bruyamment, ces enfants qui jouent en rigolant, les klaxons (ah ces fucking klaxons), ces feux d’artifices pour célébrer j’sais pas quoi (ça semble être une coutume nationale les feux d’artifices), le bruit des voitures qui remontent la rue, et cetera. Et c’est alors que j’aperçois; le ciel bleu toujours un peu voilé (par la poussière ou la pollution j’sais pas trop), les petits rideaux aux balcons tellement typiques de cette région, les fils électriques qui débordent de partout, les citernes remplies d’eau, le vent qui fait danser les fameux rideaux, les paraboles qui jalonnent les toits.

Et alors je réalise que je suis au Liban, et que bordel de dieu, faut profiter de la vie tant qu’on est vivants.

J’ai tellement de choses à te raconter.

Ça viendra. J’espère.

La suite au prochain numéro.

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PEACE, LOVE & TCHEU-QUELLE-VIE-ON-MENE-QUAND-MEME.

 

2 commentaires

  1. Mon Dieu, que vous exprimez bien tout ce qu on ressent ici… Merci de dire ce que je ne sais pas dire!

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