C’est souvent lorsqu’on s’y attend le moins que nous faisons les plus chouettes découvertes . En allant vers le super brunch bar « Chicago » rue de Flandre à Bruxelles, nous sommes tombés sur une galerie d’art improvisée dans la rue Rempart des Moines.

Le sourire du gentil monsieur a suffit à nous faire entrer dans ce surprenant espace.

A l’intérieur, des skateboards. Partout. Sous toutes formes.

L’artiste est rapidement venu vers nous pour nous expliquer le concept.

Bart Rampelberg a participé à la construction du skatepark de Charleroi. Le « the place to be » de mini-moi. Aujourd’hui il a également une association qui construit des skateparks un peu partout en Belgique mais essentiellement à Bruxelles (Byrrrh & skate). Mais quand Bart nous explique son histoire, il nous plonge instantanément dans sa vie. Le positivisme avec lequel il l’aborde est surprenant et fait du bien.

Nous apprenons que d’abord il y avait le skate, sa raison de vivre. Ensuite, il y a eu l’accident. Les opérations et la kinésithérapie n’ont pas réussit à le remettre sur pied. Mais l’art guérit tout les maux. Une nouvelle passion naît en lui. La déclinaison de ses planches de skate en objets, l’envie de partager des choses, lui ont fait aujourd’hui ouvrir ce Pop-art Gallery.

Heureusement que nous sommes entrés finalement, en plus de découvrir des oeuvres sympa, nous avons aussi fait une rencontre. Et quand les yeux de mini-moi s’illuminent d’intérêt, j’ai tout gagné.

L’espace réunissait toutes les formes d’expressions que mon fils adore: le skate, le graffiti, les peintures…

Il accueillait 4 collab. 4 artistes qui l’ont aidé ou qui l’ont touché. Mais toujours guidés par une même passion (le skate). Il y avait également une oeuvre participative qui nous donnais l’occasion de nous aussi devenir des artistes. Plusieurs morceaux de planches étaient à disposition pour construire cette oeuvre qui plus tard serait également exposée.

Je ne peux plus dire combien de temps nous sommes restés, mais c’était un moment suspendu comme on aimerait en vivre plus souvent.

Merci Bart!