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Après la destruction du bidonville la semaine dernière et au début de cette semaine, l’évacuation du camp de containers mis en place par l’État hier (voir ici et ), les opérations se sont terminées aujourd’hui par l’évacuation du lieu de mise à l’abri des femmes et des enfants du centre Jules Ferry.

Sont d’abord parties les femmes seules avec enfants, puis les familles comprenant un homme ou un adolescent, suite aux démarches qui ont été faites hier pour que les familles dont un membre masculin était encore présent à Calais partent pour le même centre. Mais il y a aussi des marris, copains, frères, fils qui sont partis la semaine dernière, et rien n’a été prévu pour ces familles puissent être rassemblées.

Puis sont restées les femmes et les filles mineures seules. Presque toutes se sont déclarées mineures. Là, même pas de tri au faciès comme la semaine dernière, les premières sont montées dans les bus pour les Centre d’Accueil et d’Orientation (CAO – voir ici, ici, ici et ) pour mineures  puis on a expliqué aux suivantes qu’il n’y avait plus de place, donc qu’elles allaient partir pour des centres pour majeures.

Clou de la matinée, il a fallu sur la fin trouver quinze femmes Oromos pour les envoyer vers un centre d’accueil avec d’autres Oromos, sans doute pour une opération publicitaire sur la France généreuse terre d’asile pour le peuple Oromo confronté à la répression du pouvoir éthiopien (voir ici et ), comme il y en avait eu une l’an dernier pour les Érythréen-ne-s. Quinze femmes ont donc été désignées pour monter dans le bus pour les Oromos.

 

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