Une femme aux pieds coupés
Ne peut plus courir
Puisqu’elle t’appartient
(et des coups à la tête à faire pleurer les yeux)
Un oiseau aux ailes tranchées
S’enferme dans sa cage
Puisqu’il t’appartient
(et des coups à la tête à faire pleurer les yeux)
Et la femme rêve de nuages
Évanouie dans tes bras
Puisqu’elle t’appartient
( et des coups à la tête à faire pleurer les yeux)
Et l’oiseau blessé s’endort
Dans ta main pleine de sang
Puisqu’il t’appartient.
(et des coups à la tête à faire pleurer les yeux)
Une femme aux ailes meurtries
S’envole avec cet oiseau enfin libre
Pour échapper aux coups derrière la tête