Chroniques impubliables
Avec trente ans d’ancienneté, les polytechniciens sont amnésiques, et ça ne fait que s’aggraver par la suite, même s’ils pensent avoir été heureux, dans un passé lointain.
Le billard se sent obligé d’aller voir comment se porte le catalyseur, mais la brouette peut en profiter honteusement.
Travailler pour l’usine ArtsLivres, c’est découvrir la Russie, le monde lusophone, le principe de «Sila Naalagaavok», les langues imaginaires et la sagesse des bouquinistes.
Une compétition entre constructeurs de moulins à prière, c’est magique.
Mais c’est le CNRS qui détient la palme de l’expertise.
Un antique recueil traite successivement des mouches, de la fugacité consternante des fèves anthropomorphes, de la prolifération regrettable des muses inutiles, de la gloutonnerie bestiale des courges autochtones, de la grande falsification des coques imperceptibles, des bénéfices et maléfices de Marcel Gotlib et des pluvians, de la fécondité littéraire, des pantodromes socratiques, de marjolaine en branches, d’animaux anthropomorphes et virils, de la fin de la sémantique et de bien d’autres choses passionnantes.
C’est indescriptible.
Nous ne pouvons voir que la peau du monde.
Voir
https://paysdepoesie.wordpress.com/about/
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Pingback: Chroniques impubliables – Héraldie, seconde fondation: 13 mars 2017. (Héraldique et Poésie)
Ces chroniques peuvent occuper un bon moment. J’ai bien aimé les chrono-photos de Józef Bury, celles des arbres.
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🙂
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https://tinyurl.com/mryzdb6s
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