Sillage tome 18- Psycholocauste (Mardi Chronique)

Sillage tome 18

Série: Sillage
Tome: 18
Titre: Psycholocauste
Scénariste: Jean-David Morvan
Dessinateur: Philippe Buchet
Editeur: Delcourt
Date de publication: Septembre 2015

Les lecteurs les plus assidus le savent, toute la série Sillage est désormais chroniquée dans ces colonnes. Du premier au dernier tome. Enfin, non, pas au dernier, il vient juste d’en sortir un nouveau. Alors pas question de le rater. Surtout que je trouve que cette série se tient plutôt bien, fait qui mérite qu’on continue de la mettre en avant.

Navïs n’est pas revenue seule de sa dernière mission. Elle a ramenée le petit génie qui l’avait aidé, Juliette, dont elle entend bien faire une citoyenne de Sillage. Mais dans le même temps, Bobo est lui en mission pour récupérer un artefact très important. Une mission qui va amener à la contamination de Sillage par un virus extrêmement sophistiqué et produit par… feu les humains. Navïs pourra-t-elle sauver le convoi, et à quel prix?

DIX-HUIT TOMES ET TOUJOURS EN FORME

Monsieur Morvan, chapeau bas. Réussir à tenir autant d’albums, et à conserver une belle qualité, c’est à l’heure actuelle, une réussite que l’on se doit de saluer.
J’ai encore passé un fort agréable moment de lecture et d’aventure avec Sillage. Autant le dire, j’ai même bien cru tout au long de l’album, que des conséquences désastreuses allaient advenir. J’ai vraiment eu peur pour un des personnages récurrent, pensant qu’il allait mourir au cours de cette aventure. Je ne vous dis rien évidemment de la résolution de cette intrigue, je me contente de mettre en avant le talent du scénariste. On est en empathie, on est dans l’angoisse, on vit la pression en même temps que les personnages. Si c’était son objectif, il est pleinement atteint. L’histoire propre de cet album est vraiment bien menée, car elle permet de faire de nombreux liens avec toute la méta-histoire de la série. Jusqu’au vaisseau-musée de l’héroïne qui vient trouver une utilité dans la résolution des difficultés. Restent les personnages secondaires, une grande force de la série. Juliette est un personnage à fort potentiel, c’est certain, dans son rôle de petit génie. Mais j’ai éprouvé beaucoup de plaisir à retrouver certains intervenants de l’arc précédents, et de les voir tenir une bonne place dans l’histoire. Oui, c’est un album très riche, et surtout, qui fonctionne toujours aussi bien.

DESSINATEUR BD OU CREATEUR DE MODE?

Oui, je dois reconnaître que j’ai pris ce parti pris pas grandiose, histoire d’avoir quelque chose à commenter sur le dessin de Philippe Buchet. Au delà de sa constance, de ses qualités intrinsèques bien connues. Il pourrait bâcler, en faire moins, mais ce n’est pas le cas. Alors je voudrai rappeler que cet espèce de fou (je ne vois pas d’autre explication) passe son temps à créer de nouvelles robes et coiffures pour Navïs, toutes parfaitement extra-terrestres et donc originales et décalées. C’est aussi pour cela que cette série marche. Le sens du détail de son dessinateur, qui donne véritablement vie à l’univers.

 

Bref, vous l’aurez compris, je recommande chaudement ce dix-huitième tome à tous les amateurs de la série Sillage. Je terminerai juste en disant que le scénariste fait avancer à petit pas son intrigue globale, mais qu’elle avance. Et que c’est encore meilleur. Oui, nous saurons des choses un jour sur l’historie de Navïs. Et en attendant, Morvan nous fait marner, et c’est bon.

ET SI ON DONNE UNE NOTE?

17/20

Sillage tome 18_ planche

2 réflexions sur “Sillage tome 18- Psycholocauste (Mardi Chronique)

  1. Oh, j’étais bien plus enthousiaste hier.
    Mais c’est vrai que je suis assez content de trouver un bon album. Réussir à tenir autant d’histoire et à conserver une belle qualité, ce n’est pas donné à tout le monde.

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