The Good, The Bad and The Queen dévoile le clip de « Merrie Land »

A voir : “Merrie land”, premier extrait du nouvel album de The Good, The Bad and The Queen

Après onze ans de silence, le quatuor de Damon Albarn revient en novembre avec un deuxième album et dresse le portrait d’un pays pré-Brexit en plein doute avec une première complainte pop.

Il y a onze ans déjà, Damon Albarn, leader hyperactif de Blur et Gorillaz, créait (encore une fois) la surprise et sortait l’album The Good, The Bad & The Queen – recueil de ballades sur la vie londonienne bourrées de charme. Mais après ce seul disque, paru en 2007, le surprenant supergroupe – constitué d’Albarn donc, de Paul Simonon (éminent bassiste du Clash), de Simon Tong (guitariste de The Verve) et de Tony Allen (batteur légendaire de la mouvance afrobeat) – se séparait.

The Good, The Bad and The Queen c’est le supergroupe qui unit Sir Damon Albarn à Paul Simonon, bassiste de The Clash, mais aussi le guitariste de The Verve Simon Tong et Tony Allen, pionnier de l’afrobeat et ex‐batteur de Fela Kuti. Onze longues années après la première salve, les Cavaliers de l’Apocalypse reviendront avec un second album le 16 novembre et dévoilent aujourd’hui un premier extrait : “Merrieland”. Le titre est parfait pour illustrer le nouvel album, délivré comme une ode au Nord de l’Angleterre… Un long conte qui a aussi été, selon Damon Albarn, inspiré par le Brexit.

On découvre la vidéo de The Good, The Bad & The Queen – Merrie Land (Official) :

Damon, Paul, Simon et Tony produits par Tony Visconti. C’est déjà noël en novembre avec un premier extrait, Merrie Land, une comptine maussade comme le crachin du nord de l’Angleterre qui donne le titre à ce disque annoncé comme une lettre d’adieu à l’Union Européenne pleine de questionnements comme l’ont prouvé les manifestations monstres de samedi dernier à Londres.

Avec ce premier titre, Damon se démène avec ses démons, « I love this country, Daneland I am your kin » et peut être réveillera t-il quelques consciences ? Et l’on pense à Hugo qui prophétisait dans Tas de pierre, « On passe une moitié de sa vie à attendre ceux qu’on aimera et l’autre moitié à quitter ceux qu’on aime. »

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