Affiche du film Mon Ket
Un escroc, brut de décoffrage, s’échappe de prison et retrouve son fils qui ne veut plus entendre parler de lui. Il va tenter de reprendre en main toute son éducation, entre cavale et magouilles.
Devenu célèbre en Belgique grâce à ses déguisements et à ses caméras cachées plutôt gonflées, François Damiens revient à ses premières amours en intégrant de nouveaux sketchs improvisés au cœur d’un scénario préalablement « élaboré » à la manière du Borat de Larry Charles.
Malheureusement, la comparaison ne tourne pas à l’avantage du comédien belge qui propose un florilège bancal de saynètes prises sur le vif où le très amusant (une visite à l’hôpital ou une discussion dans un bar tabac) côtoie le moins drôle, donnant à l’ensemble une désagréable impression de moments bricolés où les finitions laissent franchement à désirer.
Une sensation confortée par une intrigue prétexte (censée faire la liaison entre les différentes caméras cachées) dotée de gags piteux et d’un final embarrassant tellement il sonne creux.
Dommage qu’il faille attendre les prises coupées, diffusées pendant le générique de fin, pour enfin trouver la folie et l’humour que l’on était venu chercher.