Affiche du film The Passenger

Michael, 60 ans, vient de perdre son emploi. Dans le train de banlieue qui le ramène chez lui, une femme l’aborde et lui propose une forte somme d’argent en échange d’un service. Il a cinq stations pour identifier un passager particulier parmi les nombreux voyageurs. C’est le début d’un engrenage aussi dangereux que meurtrier.

Pour leur quatrième film, le réalisateur Jaume Collet-Serra offre à son acteur fétiche, Liam Neeson, une sorte de remake de Non-Stop – leur plus gros succès commun – et transforme son thriller aérien en suspense ferroviaire.
Le résultat est moins train-train que prévu et l’intrigue, plutôt bien menée pendant les deux premiers tiers du film, laisse espérer un film du niveau de Sans identité. Du moins jusqu’à ce que le réalisateur finisse par dérailler avec des scènes d’action aussi spectaculaires qu’improbables.
D’un Liam Neeson au crâne en béton (sa tête heurte violemment une barre métallique et passe à travers le verre trempé de la fenêtre d’un des wagons) à des exploits physiques surhumains en passant par un accident auquel le commun des banlieusards aurait du mal à survivre, les morceaux de bravoure s’enchaînent et l’intérêt pour le récit retombe à mesure qu’il sombre dans les poncifs inhérents à ce genre de productions calibrées.
Liam Neeson ayant annoncé qu’il désirait arrêter les films d’action, il ne reste plus qu’à espérer que la prochaine association du tandem (qu’elle se situe à l’intérieur d’un paquebot, sur des montagnes russes ou dans une navette spatiale) fasse vraiment profil bas si elle ne veut pas lasser. Sinon, gare au terminus et à la voie de garage.