Le Voyage à Nantes 2012

Le Voyage à Nantes, c’est un parcours urbain de 8,5 km, du Lieu Unique à la pointe Ouest de l’Ile de Nantes.

Sur ce chemin, laissez- vous conduire d’une œuvre signée par un grand artiste d’aujourd’hui à un élément remarquable du patrimoine de la ville, des « incontournables » de la destination à des trésors méconnus, d’une ruelle historique à une architecture contemporaine.
Au total, c’est une trentaine d’étapes, d’Est en Ouest, réunies en un parcours sensible et poétique : Le Voyage à Nantes, c’est toute la multiplicité et la singularité d’un monument dispersé.

Il faut compter un minimum de 2 jours pour découvrir la totalité du parcours. Par manque de temps nous n’avons pas vu toutes les étapes.

Certaines oeuvres sont pérennes et nous pourrons les voir  lors d’un prochain séjour

Tout au long du parcours, une ligne rose est tracée au sol : à suivre (ou non !) d’une étape à l’autre.

Le Nid

Avec ses 80 000 tonnes, une hauteur de 144 m et une réserve d’eau de 90 000 litres, la Tour Bretagne a été inaugurée en 1976.

Le 32e étage offre un point de vue à 360° sur la métropole.

L’aménagement a été confié à Jean Jullien, artiste renommé de la scène internationale des arts graphiques. Originaire de Nantes, il vit et travaille aujourd’hui à Londres. Directement inspiré par la culture populaire de son enfance (des cartoons aux jeux vidéo) et d’aujourd’hui, il décline – au travers d’expositions, livres, campagnes de communication, dans le cadre de commandes issues du monde entier – un univers sensible et lunaire accentué par l’aspect “handmade” de son travail.

Le Nid est le refuge d’un immense oiseau blanc,

à moitié endormi, mi-cigogne, mi-héron, qui veille calmement sur la ville. Sa présence rassurante invite à venir contempler la vue. Son large corps fait office de bar. De part et d’autre, comme sorties tout droit d’un dessin de Jean Jullien, d’énormes coquilles d’oeufs se transforment en sièges et tables.

En prenant le tram, au pied de la Tour Bretagne

Vous pourrez remonter la rue des Hauts Pavés, le Boulevard Jean XXIII

et découvrir l’église Saine-Thérèse

C’est tout d’abord la couleur qui saute aux yeux. Des briques rouges composent en effet l’édifice majestueux qu’est l’église Sainte-Thérèse. Elle a été achevée en 1963. Son style est très particulier, qualifié par les spécialistes d’italo-byzantin, que l’on a plus coutume de retrouver dans les Balkans, la coupole en moins. Une architecture assez atypique pour être admirée.

Une vue sur l’Erdre (affluent de la Loire) et le Cours des 50 Otages

Avec le Monument érigé à la mémoire des fusillés du 22 octobre 1941

Le 20 octobre 1941, le responsable des troupes d’occupation en Loire-Inférieure, le lieutenant-colonel Karl Hotz, est abattu à Nantes par des résistants. En représailles, les autorités allemandes d’occupation fusillent, le 22 octobre 1941, 48 prisonniers pris comme otages à Châteaubriant (parmi eux Guy Moquet), Nantes et Paris.

Deux jours après, le 24 octobre 1941, 50 autres otages sont fusillés au Camp de Souge à Martignas-sur-Jalle, près de Bordeaux après l’exécution d’un autre officier, Hans Reimers.

 

La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes (appelé aussi localement cathédrale Saint-Pierre) se situe sur la place Saint-Pierre, à Nantes. Elle est la cathédrale du diocèse de Nantes, siège de l’évêque de Nantes. Sa construction s’est étalée sur 457 ans, de 1434 à 1891, mais ces délais n’altèrent en rien la qualité ni la cohérence de son style gothique.

C’est devant la cathédrale, place Saint-Pierre, que Nicolas Fouquet est arrêté par d’Artagnan le 5 septembre 1661 sur ordre de Louis XIV.

Au fil des siècles, la cathédrale a été l’objet de multiples transformations jusqu’en 1972 où un terrible incendie détruisit toute la charpente. Heureusement, les voûtes gothiques résistèrent ce qui nous vaut de toujours pouvoir l’admirer.

Le château des ducs de Bretagne est situé à l’extrémité Est de la vieille ville, en contrebas de la cathédrale Saint-Pierre.

Après avoir été résidence ducale sous le duc François II et la duchesse Anne, le château est devenu une forteresse royale, siège du gouverneur de Nantes et prison royale, puis caserne à partir duxviiie siècle.

Devenu propriété de la ville de Nantes en 1915, le château est affecté à un usage touristique et muséal depuis 1924, notamment sous la direction de Joseph Stany-Gautier, conservateur jusqu’en 1969. De 1990 à 2007, le château a bénéficié d’une rénovation de grande ampleur et est depuis le siège d’un nouveau musée consacré à l’histoire de Nantes.

La basilique Saint-Nicolas

Cette église néo-gothique construite en 1854 est un repère dans la ville grâce à sa flèche blanche qui culmine à 85mn de hauteur.

« Grand acte de Foi au milieu de la cité », telle est la basilique Saint-Nicolas, oeuvre majeure de Mgr Fournier, un enfant de la paroisse né en 1803. Ancien professeur de philosophie, curé de la paroisse à partir du 25 mars 1836, il fut nommé évêque de Nantes le 17 mars 1870, et décéda à Rome le 9 juin 1877, lors d’un pèlerinage. Célèbre pour son action sociale et son attitude politique, Félix Fournier est notamment connu pour la fondation, en 1837, de la société Saint-Vincent de Paul.

La rue de l’Arche Sèche, qui la flanque et qui passe sous l’artère commerçante de la rue du Calvaire, est une trace des fortifications du XIIIème siècle.

 

La Place Royale

La place Royale, située au cœur de Nantes en France, a été conçue en 1788 par l’architecte nantais Mathurin Crucy. Aménagée en 1790 après la destruction des remparts médiévaux, elle est l’élément central d’un ensemble homogène de bâtiments répondant à l’architecture classique construits à cette occasion. Elle est dotée d’une fontaine en 1865. Le site, très endommagé lors de laSeconde Guerre mondiale, a été restauré à l’identique entre 1945 et 1961, et a bénéficié d’une rénovation en 2007.

La rue du Calvaire 

Il s’agit de l’une des artères semi-piétonnes les plus réputées pour ses commerces.

Avec la place des Volontaires-de-la-Défense-Passive (située en son milieu), elle constitue un exemple intéressant d’urbanisme des années 1950.

Lycée Guist’hau

L’établissement est situé rue Marie-Anne-du-Boccage au numéro 3, près du boulevard Gabriel Guist’hau et de la place Delorme. Il se trouve sur les hauteurs de la rive droite de l’Erdre (devenu le Cours des 50-Otages), la ville ancienne de Nantes se trouvant sur la rive gauche.

Ce quartier de Nantes a été urbanisé à partir de la fin du xviiie siècle, à l’initiation de Thibault-François de l’Orme (ou : Delorme), lotisseur de la rue du Calvaire et créateur du « Boulevard » (actuel boulevard Guist’hau). Il s’agit d’un quartier aisé de la ville comme en témoignent les immeubles cossus donnant sur ce boulevard, à quelques dizaines de mètres du lycée.

 

Après ces quelques clichés pris depuis le dernier étage de la Tour Bretagne,  continuons le voyage à Nantes

La trémie centrale de l’ancien magasin Decré peut faire penser à l’intérieur d’une caméra pointée vers le ciel, avec le roulement incessant des escalators et l’oeil circulaire en surplomb par lequel pénètre la lumière.

Cécile Bart tire avantage du mouvement mécanique en faisant de l’ascension automatique l’occasion d’une expérience perceptive cinématographique captivante.

Sept peintures-écrans translucides placées en suspension, jouent avec les obliques, les superpositions, les perspectives, les couleurs. La variation des positions donne le sentiment d’objets arrêtés dans leur mouvement d’envol ou de chute. Les surfaces, figées dans leur lévitation, sont comme un vitrail déployé dans l’espace par lequel tout devient motif.

Cécile Bart conjugue la surface, la couleur, la lumière et l’espace avec une très grande précision et émancipe le tableau de la frontalité traditionnelle de la peinture. Les toiles de Tergal tendu sont peintes, tout en prenant soin d’enlever le surplus de matière pour préserver la qualité translucide de ce support pictural insolite.

La Maison de l’Apothicaire 

Le Bouffay est le centre historique de Nantes, le quartier médiéval et le seul à avoir conservé le maillage d’étroites ruelles typique du Moyen-Age. Avec ses rue piétonnes, ses boutiques et ses nombreux bars et restaurants c’est aujourd’hui l’un des quartiers les plus agréables du centre-ville. Rue de la Juiverie, place du Pilori, rue des Carmes, des petites écuries… la toponymie parle d’elle-même. Les Nantais et les touristes s’y retrouvent pour se balader et boire un verre en terrasse.

Quelques maisons à colombages sont encore visibles, la « maison de l’apothicaire », place du change, est la plus remarquable.

 

Située au coeur du quartier du Bouffay, l’église occupe la place de la chapelle du château du Bouffay, premier lieu de résidence des Comtes de Bretagne.

Rue de la Juiverie : au sol le fil rose du Voyage

Façade baroque, nef flamboyante, chœur néo-gothique, mais la grande curiosité de l’édifice est son beffroi. L’édifice dont la fondation est faite sur un plan rectangulaire, remonte au XVIIème siècle et s’apparente au style baroque.

En 1860, ajout d’un étage sur lequel repose le carillon qui surmontait la Tour du Bouffay, orné de ses anges sonnant trompette.

La cloche la plus lourde de Nantes nommée  » Charles Marie » et pesant plus de 8 tonnes y est installée. Les vitraux de cette église seront refaits à l’identique après les bombardements de 1943.

Suspendue au-dessus du tumulte animé du Bouffay, la plateforme s’infiltre entre les diverses terrasses.

Le Bolduq

Un mystérieux noeud, nid fait de rubans entrelacés autour de trois arbres de ces ruelles, s’enchevêtre dans les branches, glisse entre les troncs.

 

Poumon d’un nouvel aménagement urbain, la place du Bouffay est témoin d’un vaste chantier de construction, le Carré Feydeau, qui verra le jour en 2013. Au coeur de ce secteur sauvegardé, elle s’affirme comme la place de la vie nantaise grâce aux terrasses qui la bordent.

Les installations de Leandro Erlich ont pour fil conducteur d’interroger et mettre en difficulté notre perception du réel. Reconstituant fidèlement intérieurs domestiques ou lieux de passage, elle sèment soudainement le doute : par de subtils jeux de miroirs, doubles fonds ou trompe-l’oeil, les espaces se déconstruisent et se démultiplient.

Défiant les lois de la gravité, Monte-meubles – L’ultime déménagement présente une portion de façade suspendue à 10 m dans les airs.

Elle fait face aux autres façades de la place et en reprend le vocabulaire architectural. Mais par quel prodige tient-elle ? Quel incident a pu faire fuir les habitants lors du déménagement ? Quel phénomène aurait stoppé la démolition de cet immeuble ?

Agissant comme une image, l’oeuvre rappelle le théoricien et humaniste de la Renaissance Alberti, qui définit le tableau comme une fenêtre ouverte sur le monde. à travers cette façade, Leandro Erlich ne nous donnerait-il pas à voir Nantes, son histoire et son avenir, par le biais d’une réalité parallèle ?

Le Voronoï

Depuis une plateforme située au coeur d’un ellipsoïde en polygones de Voronoï (alvéoles mathématiques correspondant à une décomposition particulière de l’espace selon des phénomènes de croissance), on ne perçoit la totalité de l’environnement extérieur que d’un seul point : le centre de la plateforme.

Dès que l’on se déplace, la structure alvéolaire brouille la vision
périphérique.

Les Mascarons

Nantes lance au XVIIIème siècle une grande campagne de construction afin d’assainir les quartiers médiévaux malsains.
Les riches propriétaires armateurs et négociants, dont la fortune est liée au commerce avec les îles et notamment à la traite négrière , permettent le développement de nouveaux quartiers autour de la vieille ville : 1721, réaménagement de l’île de la Saulzaie qui devient l’île Feydeau, puis quai de la Fosse …

La conquête coloniale, la fortune maritime de la cité sont ancrées à ces nouvelles façades.
Sous les balcons de ferronnerie galbés, les mascarons ont des masques rieurs, grimaçants, malicieux : Neptune allégoriques, marins et « Nègres » symbolisant ce commerce qui n’avait alors pas d’état d’âme …

La rue Kervégan est située au centre de l’ancienne île Feydeau, qu’elle parcourt d’est en ouest dans sa longueur. Elle se trouve légèrement au sud de la place du Commerce, dans le centre-ville.

Ces mascarons sont situés au 19 de la rue Kervégan.

 

L’hôtel de La Villestreux ou hôtel Villetreux est un hôtel particulier de style néo-classique bâti à la fin du xviiie siècle, situé sur la place de la Petite-Hollande, à l’extrémité ouest de l’île Feydeau, dans le centre-ville de Nantes. L’immeuble a été inscrit au titre des monuments historiques en 1932 et 1986. L’accès au bâtiment se fait au numéro 3 de la place de la Petite-Hollande, les façades donnent au nord sur la rue Kervégan et au sud sur le quai Turenne.

Nicolas Perrée du Coudray de la Villestreux est un négociant et armateur négrier de la ville de Nantes au xviiie siècle.

Lors de la création du lotissement de l’Île Feydeau de Nantes, il fit construire, entre 1743 et 1754, au numéro 3 de la place de la Petite-Hollande, l’hôtel qui porte son nom, sur deux lots, ce qui lui donne d’impressionnantes proportions, l’ensemble permettant de loger près de 140 personnes.

 

En suivant le fil rose nous traversons la Loire en empruntant la passerelle Schoelcher

Nous sommes sur l’île de Nantes

Nous découvrons le Palais de Justice

L’architecture imposante du palais de justice proposée par Jean Nouvel (2000) suggère par ses volumes, sa géométrie implacable, son jeu d’ombre et de lumière, la puissance et la force de la justice.

1 000 plateaux est un mobilier urbain temporaire suscitant de nouveaux espaces de rencontres. Comme on se donnerait rendez-vous  » à la maison «

Tables, bancs, hamacs, praticables invitent à s’approprier de nouveaux espaces

de convivialité le temps d’un pique-nique, d’un apéritif, d’un jeu, d’un moment de détente

L’Hôtel-Dieu de Nantes est le principal et aussi le plus ancien des sept établissements hospitaliers gérés par le C.H.U. de la ville.

Il abrite également trois facultés :

la Faculté de Médecine

la Faculté de Pharmacie

la Faculté de Chirurgie Dentaire.

Atelier Van Lieshout (AVL), fondé en 1995 par l’artiste Joep van Lieshout, a acquis une réputation internationale en produisant des œuvres aussi diverses que des machines, des sculptures, des meubles, des bâtiments, des installations et des concepts pour des villes utopiques. C’est dans l’Atelier du port de Rotterdam qu’une équipe de 20 personnes (architectes, designers, plasticiens, artisans) travaille à la conceptualisation et à la fabrication des projets. Célèbre pour ses mobile homes, qui rendent possible la vie autarcique, ou pour ses unités architecturales inspirées par le corps humain et les organes vitaux, AVL aborde dans son œuvre l’indépendance, l’individu face au collectif, la sexualité, le pouvoir et l’utopie.

L’Absence est une sculpture qui répond à son environnement architectural. Elle offre l’apparence d’une masse mouvante et vivante aux multiples protubérances, comme l’incarnation d’un geste instinctif, dénué de toutes limites de formes ou de fonctions.

Cette forme intuitive est habitable : l’artiste en fait un lieu de vie et de discussion.
L’Absence est à la fois une sculpture, un bar, et un commentaire sur l’architecture d’aujourd’hui qui questionnera les étudiants sur la forme de leurs futures réalisations.

En suivant le fil rose sur l’île de Nantes, après l’ENSA (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture), nous découvrons cet immeuble

Deux volumes distincts composent ce bâtiment : le socle et l’immeuble. Le socle, qui comprend deuxniveaux de parking et un logement, occupe toute l’emprise de la parcelle. Les logements situés audessus proposent 40 appartements du T2 au T6 avec de grands balcons et des jardins privatifs.

 

Over the Wall est un parcours graffiti qui s’étend de manière discontinue tout au long du parcours du Voyage

 

– “DES CRÊPES DANS UNE TOWN C’EST CRÊPETOWN !” Excellent slogan ! Ca dit exactement pourquoi on s’y rend. 

Ca montre bien ce qu’on va y voir. En même temps ça n’en dit pas trop non plus…
– Oui, c’est ce que nous voulions. Une sorte de Las Vegas bords de Loire mitigée cochon d’Inde. Donc les crêpes oui bien sûr !”

Ce qu’on sait, c’est que Didier Poiraud et Hervé Guilloteau vous invitent à pénétrer tout l’été dans l’ancienne halle Alstom transformée en ville à crêpes, un lieu de restauration yéyé pour boire et manger, en réalité l’univers d’un film, le décor d’une fiction en cours de tournage. Il faut donc s’attendre à tout.

 

Pour la première fois en France, le graffiti, cet art vivant qui bouscule le paysage urbain, va « inonder » entièrement la ville de Nantes. Dans cette idée de « ville renversée par l’art », ce projet graffiti va déborder en exploitant diverses surfaces : murs, façades, vitrines, stores, mobiliers urbains… du grand au petit format… du plus inattendu au plus probable… proposant des oeuvres collectives, d’autres individuelles… l’ensemble placé sous le thème du débordement.

Du grand art !!

La maison de l’architecture est implantée sur l’Île de Nantes, au sein du site Alstom reconverti en pépinière de créativité. De fait, elle bénéficie de la synergie des entreprises et organismes présents sur place. A proximité de l’école d’architecture, de la Fabrique (lieu des musiques actuelles) et du Hangar à Bananes, elle est au cœur d’un pôle culturel dynamique.

À proximité
situé au cœur de ce Quartier de la création, le bâtiment Manny signé de l’agence nantaise TETRARC est construit à l’initiative de Patrice Coupechoux, PDG du Groupe Coupechoux, partenaire officiel d’Estuaire depuis 2007, qui y installe son nouveau siège.
Deux artistes Rolf Julius et Angela Bulloch sont invités à réagir à l’architecture du bâtiment.

Air s’adresse au promeneur qui passe à proximité de Manny. Sous la peau métallique du bâtiment, une douce musique pour les murs résonne.

Différents haut-parleurs sont dissimulés sous les coursives et diffusent une composition sonore qui donne une nouvelle matière à la résille qui enveloppe Manny. Entre cliquetis métalliques et vagues chants d’oiseaux, cette musique sourde et discrète, renvoie à l’environnement immédiat du bâtiment.

En s’appropriant le son comme matière, Rolf Julius cherche à substituer le son à l’image pour réduire l’importance du sens de la vue et équilibrer les perceptions sensibles. Il en résulte une magnifique sculpture intemporelle et très tactile qui émane de Manny.

Petits et grands formats, oeuvres collectives ou individuelle : une exposition à ciel ouvert

Le second bâtiment de la Fabrique est un cube métallique posé sur un ancien blockhaus qui se découpe sur 7 niveaux.

Au rez-de-chaussée, on trouve LA PLACE, café culturel pouvant accueillir de 100 à 150 personnes (conférences, showcase…). Sur la mezzanine au premier étage : le CENTRE INFO-RESSOURCES autour des musiques et du spectacle vivant. La TERRASSE du blockhaus accueille un bus MAO (Musique Assistée par Ordinateur), bien connu des Nantais pour avoir sillonné la métropole. Les cinq étages restant regroupent les bureaux ainsi que 16 STUDIOS (répétition, enregistrement, formation).

Implantées sur la pointe ouest de l’île de Nantes – la Prairie-au-Duc – face au quai de la Fosse, ces vastes halles de fer, de béton et d’acier nées au début du 20e siècle, abritaient les ateliers de grosse chaudronnerie des Chantiers de la Loire, destinée à l’équipement des navires. Elles ont été, jusqu’à leur fermeture en 1987, le haut lieu de la construction navale nantaise.

À travers la réhabilitation des grandes Nefs, c’est l’histoire de la Navale, symbole de la culture industrielle et maritime nantaise, exposée et racontée au sein de la Maison des Hommes et des Techniques située à proximité, qui est ainsi sauvegardée et mise en valeur.

Les machines qui ont pris possession des lieux consacrent la nouvelle vie des Nefs qui deviennent un nouvel espace public de la ville.

Bonne journée à tous

Ce carrousel (25 m de haut, 20 m de diamètre) est une incroyable sculpture dédiée à la mer.

Les auteurs,Pierre Orefice et François Delarozière, invitent le visiteur à un voyage aquatique sur 3 niveaux dans une dentelle de béton.

Le manège est surmonté d’un chapiteau orné de frontons et gardé par 16 pêcheurs originaires de tous les océans du monde. Depuis les fonds marins, les abysses et jusqu’à la surface des océans, découvrez d’étonnantes créatures marines : Crabe géant, Poisson pirate, Calamar à rétropropulsion, Raie-Manta, Méduse…

Au niveau des fonds marins, le public accède au Crabe géant, au Calamar à rétropropulsion, à l’Engin d’exploration qui plonge dans la salle des machines, ou au Bathyscaphe qui grimpe le long du mat central… au total 14 éléments fixés sur un plateau tournant.

Dans les abysses, au deuxième niveau, 6 éléments suspendus au dessus des fonds marins tournent. Les passagers choisiront le Luminaire des grands fonds, soit la Raie Manta, ou encore le Poisson pirate et y embarqueront par la coursive située à 5 mètres au-dessus des fonds marins.

A 8 mètres, le public accède au 3e niveau : la surface de la mer. Un plateau tournant, surmonté d’un chapiteau, emporte bateaux, attelages marins et autres Poissons volants, Bateau tempête, Coques de noix et Méduses dans une ronde démontée par 24 grandes vagues mécaniques.

Le Grand Éléphant relie le Carrousel aux Nefs, qui abritent la Galerie des Machines et l’atelier, cœur du dispositif des Machines. Comme un navire, il accoste à l’embarcadère des Mondes Marins pour déposer ses voyageurs puis, largue les amarres pour reprendre sa piste.

Le carrousel a été ouvert le 14 juillet 2012. Son accès est difficile : ce samedi une file d’attente trop importante nous a fait renoncer à le visiter

Nous le découvrirons lors d’un prochain séjour à Nantes

La Compagnie La Machine menée par François Delarozière a installé son atelier dans les Nefs des anciens chantiers navals de Nantes.

Avec Pierre Orefice, co-auteur des Machines de l’île, leur imaginaire explore la cime des arbres, la savane ou les fonds sous-marins : sur le lieu même où étaient construits les grands navires, c’est un bestiaire de machines vivantes et monumentales qui s’échappe de l’atelier !

Le Grand éléphant, animal majestueux de 12 m de haut, embarque à son bord quarante-neuf passagers.

Gare à la douche !!

C’est une véritable architecture en mouvement qui sort d’une cathédrale d’acier pour un étonnant voyage. Chaque sortie est un spectacle unique offert à tous.

Sur le dos du Grand éléphant, les voyageurs sont comme au 4e étage d’une maison qui se déplace, avec vue “imprenable” sur les quais de Loire.

Les Anneaux est une œuvre qui s’inscrit dans un environnement chargé d’histoire, passée et future : c’est ici que la grande aventure navale de la ville s’est déroulée, c’est ici que se développe aujourd’hui l’un des plus grands projets architecturaux et urbains d’Europe.

Les Anneaux s’inscrit dans cette lignée. Daniel Buren a voulu mettre au jour la double perspective qu’offre la pointe de l’Île de Nantes : celle, architecturale, dessinée par le quai et ses entrepôts et celle, naturelle, de la Loire qui s’ouvre largement sur l’estuaire.

Une série de 18 anneaux se tourne vers le fleuve, offrant autant de découpages sur le paysage fluvial.

Cette perception est encore différente la nuit quand les anneaux s’auréolent de rouge, de vert et de bleu, trois couleurs base d’une infinie variété d’autres.

 

« Le Nantilus », véritable paquebot immobile conçu par l’architecte naval Olivier Flahault, est amarré à 24 mètres du quai, sur l’île de Nantes, véritable quartier en pleine mutation et le plus dynamique de cette ville fluviale et maritime.

Long de 60 m sur 3 niveaux, ouvert sur le fleuve et sur la ville, ce bâtiment flottant offre au visiteur à toute heure du jour et de la nuit un spectacle urbain d’exception

un bar avec terrasse sur le pont supérieur. La terrasse est accessible librement au public.

un restaurant-brasserie sur le pont intermédiaire

des salles de séminaires, réceptions et événements sur le pont inférieur

Le Maillé-Brézé est un escorteur d’escadre de la Marine nationale française de la classe T 47, baptisé du nom du célèbre marin Jean Armand de Maillé, marquis de Brézé. Il s’agit du troisième navire portant ce nom.

Le Maillé-Brézé fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 28 octobre 1991. Il a été transformé en navire musée.

 

En suivant le fil rose, nous allons retraverser la Loire pour emprunter le Quai de la Fosse

De même que l’île Feydeau, le quai de la Fosse a gardé du XVIIIe siècle de nombreux hôtels particuliers d’armateurs en tuffeau, dont certains penchent sensiblement en raison des terrains marécageux sur lesquels ils ont été construits. Les mascarons affichent des thèmes tantôt marins, tantôt bachiques.

Mais le quai de la Fosse doit surtout sa réputation aux nombreux « bars à marins » et maisons closes qu’il concentrait. S’il garde sa réputation de « quartier chaud », sa rénovation récente tend à le rendre plus respectable.

Son nom officiel est église Notre-Dame de Bon-Port, mais elle est couramment désignée sous le nom d’église Saint-Louis, en référence au nom du maire de Nantes, qui a participé financièrement à la construction. Elle se situe place du Sanitat, qui est reliée par la rue Mazagran au quai de la Fosse, où se tenait l’essentiel du trafic du port de Nantes au moment de sa construction.
En forme de croix grecque à branches égales, l’église forme un carré de 38 mètres de côté et de 30 mètres de haut, surmontée d’un dôme.

Le bâtiment de la Mutuelle Harmonie Atlantique a été construit dans les années 1960 et en possède la force architecturale. Aujourd’hui il devient le support d’une image nouvelle grâce à sa rénovation, signée CANAL Atelier d’architecture (Daniel et Patrick RUBIN), qui habille les 6 000 m2 de la façade d’un filtre de verre et d’acier. Dès la conception, Harmonie Atlantique a envisagé d’y intégrer une oeuvre.

L’oeuvre est un “indicateur météorologique” qui s’étendra sur toute la façade.

Superama

Insérée ente 2 bâtiments, en bas de l’escalier de Lola (Jacques Demy), la plateforme s’étires sur le Quai de La Fosse.

En suspension, un cristal semble se fragmenter.

 

Place Graslin : un tas de compost géant trône fièrement en son centre.

Feuilles, tiges volubiles, fleurs et bientôt grosses courges envahissent le monticule.

Il nous faudra revenir en 2013 pour découvrir la nouvelle place Graslin

Il est temps de faire une pause pour se désaltérer mais voilà

Le Molière est fermé !!!

Heureusement la Cigale était ouverte !!!

La Cigale éclaire le cœur de Nantes depuis le 1er avril 1895 et ce n’est pas une blague. Si vous voulez passer pour un érudit, annoncez entre la poire et le fromage qu’elle est l’œuvre de l’architecte céramiste Émile Libaudière.

Et pour enfoncer le clou, ajoutez qu’elle témoigne de la démesure de l’époque Modern Style. Si les bourgeois Nantais y étaient à leur aise, La Cigale a toujours fait de l’œil aux artistes. Les surréalistes adoraient l’endroit et y avaient leur table comme André Breton ou Jacques Prévert.

Jacques Demy tourna là, son Lola en 1961 et les comédiens de passage au théâtre en face font rituellement honneur à sa carte. Classé monument historique en 1964, la belle Cigale se mua en self-service…

Sauvée de l’abandon en 1982, elle sortit de l’oubli tel un phénix de ses cendres pour repartir à la conquête des cœurs et des palais.

Emblématique de la culture nantaise, haut lieu du goût, de la gourmandise et du savoir-vivre dans la tradition des grandes brasseries françaises du XIXe siècle, l’adorable Cigale fait toujours l’actualité.

Un repos bien mérité pour nous et notre guide dans ce lieu hors du temps

La rue Crébillon est une rue du centre-ville de Nantes en France. Elle relie la place Royale à la place Graslin. Il s’agit d’une rue semi-piétonne réputée pour ses commerces de vêtements et joaillerie de luxe

Au balcon de l’hôtel de Pommeraye, le Paraghost est un objet hybride.

La nuit, à heure fixe, il s’anime de mouvements de changements de couleurs, de motifs organiques.

Serait-il vivant ?

Malheureusement il faisait jour ………….

Cette rue, très commerçante, a donné en vocabulaire nantais le verbe crébillonner qui signifie « traîner en faisant ses courses »

A deux pas de la Basilique Saint-Nicolas

La Place Royale

La fontaine de la Place Royale disparaît sous le Mont Royal(e).

La structure poétique et praticable, invite à l’ascension et à l’exploitation presque spéléologique de l’installation.

Le Mont Royal(e) reprend les formes du mont Gerbier-des-joncs, source de la Loire, et invite les grimpeurs à l’escalader……………

Quentin Faucompré démultiplie les champs d’action : expositions, performances, concerts et publications. Son travail graphique se caractérise par un dessin souvent minimal qui sait nous emmener “ailleurs”, dans le hors-champ, par un langage graphique qu’il considère “comme une peau pour se frotter contre l’autre”.

Olivier Texier, dessinateur et bédéiste côtoyant l’humour, l’absurde, parfois jusqu’à l’arrogance, met en scène des petits personnages bizarres, voire stupides, mais toujours attachants.

Devenus pour l’occasion Drapopo et Fanion-nion, ils ont collecté la parole des Nantais.

Avec la volonté de faire s’entrecroiser les mythologies personnelles et collectives, les rencontres prennent la forme d’échanges dessinés dont les images deviennent une vision originale et décalée de la ville à partir de ses habitants.

Les visuels réinterprétés par les artistes en une gamme chromatique homogène sont déclinés en drapeaux et fanions : impressions, rêves ou revendications de la population flottent en ville, ponctuant le parcours du Voyage du regard de ses habitants.

 

1 réflexion sur « Le Voyage à Nantes 2012 »

  1. très beau ! très interesssant

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