On connaît l’image du levain dans la pâte, la travaillant de l’intérieur. elle a inspiré une spiritualité du ministère et plus généralement de l’engagement des chrétiens qui a connu un grand succès dans les années qui ont suivi le Concile.
Depuis une vingtaine d’années, on, assiste plutôt à un regain d’enthousiasme en faveur de la posture inverse.
Une affirmation identitaire très forte avec un sens accru de la visibilité.
En somme, la lumière qui ne doit pas être mise sous le boisseau
Tout récemment, Mgr Giuseppe Betori, secrétaire de la Conférence épiscopale italienne n’a pas manqué de critiquer cette fausse conception du rôle des chrétiens dans la société thématisée par » le levain dans la pâte « .
Une sorte de coup final porté contre les courants progressistes de plus en plus affaiblis.
Une volonté de poursuivre l’oeuvre de reprise en main que l’on sait et dont le cardinal Camillo Ruini , ainsi que son dévoué second, ont été les artisans en Italie.
Il se trouve que Mgr Betori était plutôt considéré jusqu’alors comme un modéré, capable de maintenir un dialogue confiant avec les courants les plus à gauche du catholicisme. Cette réputation semble de plus en plus démentie.
Faut-il y voir le signe d’une possible promotion rapide de l’intéressé à un poste cardinalice?
Eventuellement même la succession de Camillo Ruini? On peut au moins se poser la question.