Prenant la parole au début du Synode du mercredi 25 octobre, le pape François s’est livré à un véritable plaidoyer féministe et contre le cléricalisme qui vont de pair, et réitéré l’importance des femmes dans l’Église : « Elles savent attendre, découvrir le chemin, au-delà de la limite, avec peur et courage. (…) Lorsque les ministres dépassent leur service et maltraitent le peuple de Dieu, ils défigurent le visage de l’Église, ils l’abîment avec des attitudes machistes et dictatoriales », déplore le pape. « Il est douloureux, ajoute-t-il, de trouver dans certains bureaux paroissiaux la liste des prix des services sacramentels comme dans un supermarché. » Le pape François a également exprimé une forte amertume motivée par les « jeunes prêtres » que l’on voit dans les ateliers des tailleurs ecclésiastiques « essayant des soutanes et des chapeaux ou des robes avec de la dentelle ». « Assez, c’est vraiment un scandale. Le cléricalisme est un fouet, un fléau, une forme de mondanité qui salit et abîme le visage de l’épouse du Seigneur, qui asservit le peuple saint et fidèle de Dieu. » Des mots très forts qui doivent désormais accoucher d’évolutions concrètes, sous peine d’être rangés dans la catégorie des éléments de langage et dans le registre de la pure communication. A. B.
Joël Pralong : un auteur incontournable
Écrivain prolifique, le prêtre suisse Joël Pralong, ancien supérieur du séminaire de Sion, revient en librairie avec un ouvrage au titre provocateur : Homos, trans et Dieu les bénit ! Infirmier en psychiatrie de formation, l’abbé se consacre au sujet de