8 mars : Bruxelles bouge

   

 Le 8 mars, journée du droit des femmes et minorités de genre, de nombreuses femmes* ont répondu à l’appel international à la grève féministe. A Bruxelles, plusieurs rassemblements et actions ont eu lieu dans le courant de la journée. Nous vous proposons un tour d’horizon non-exhaustif. 

Ainsi, le collectif “Déchainé.es” a lancé une manifestation sauvage à vélo dans les rues de Bruxelles, en soutien à la grève. Environ 400 personnes ont participé. Le collecti.e.f 8 maars a quant à lui initié plusieurs piquets de grève et actions à travers la ville. Les avocat.e.s, les étudiant.e.s et travailleur.se.s de l’ULB, le secteur de la santé, le secteur du non-marchand, … Tou.te.s se sont mobilisé.e.s ce lundi 8 mars. 

Sur le campus, étudiant.e.s et travailleur.se.s ont dénoncé l’invisibilisation du travail fémininin, les violences sexistes et le harcèlement sur les campus. Présentes dès 8H30 sur le piquet de grève elles* exigent des mesures contre les discriminations vécues quotidiennement par les femmes* à l’ULB, des conditions de travail égalitaires, la fin de la précarité des conditions de travail et des mesures contre le renforcement des inégalités par la crise du Covid. 

A 12h, les grévistes se sont rassemblées. Pendant près de deux heures et demie, les étudiantes et travailleuses ont pris la parole pour dénoncer et témoigner des violences physiques, psychologiques et symboliques qu’elles subissent au quotidien à l’ULB et en dehors. Les témoignages ont suscité tristesse, colère, fierté et solidarité. Toutes rassemblées, la parole s’est libérée dans une atmosphère de sororité. 

Ensuite, à 17h30, un rassemblement commun d’environ 1000 personnes s’est tenu place du Luxembourg. Prises de paroles, performance et concert de rap ont alors pris place. Enfin, à 19h, le rassemblement initié par des femmes* sans-papiers devant l’Eglise du beguinage a clôt la journée. 

* femmes et minorités de genre