Review 1067 : Deserted Fear – Doomsday

Deserted Fear s’apprête à sortir son nouvel album.

Pour leur quinze ans, le groupe composé de Manuel Glatter (chant/guitare), Fabian Hildebrandt (guitare/basse) et Simon Mengs (batterie) nous dévoilent Doomsday, leur cinquième album. Le groupe est également accompagné par Seppl (basse) sur scène.

Après une introduction lente mais majestueuse, le groupe attaque avec Part Of The End, une composition lancinante et très accrocheuse qui ne lésine pas sur les riffs lourds et un chant massif. Les mélodies entêtantes se joignent à la rythmique épaisse avant que le groove d’Idols Of Triumph ne prenne la suite, accompagné par des patterns agressifs. Le titre propose également des harmoniques aériennes, puis Follow The Light That Blinds nous entoure dans ses riffs oppressants. Si des éléments plus énergiques se font entendre dans la rythmique, l’ambiance reste pesante, nous offrant un son sombre pour remuer le crâne avant que Fall From Grace n’apporte des leads plus tranchants. Le son est très entraînant, en particulier sur le refrain, mêlant dissonance et efficacité brute, puis le groupe nous propose un moment de répit avec As Its End, un court interlude oppressant qui débouche sur Reborn Paradise, un titre plus brut. Les sonorités Old School se font plus présentes, notamment sur les hurlements, et le groupe les utilise pour offrir une base dissonante aux leads mystérieux, puis The One Desire fait renaître la rage avec une rythmique plus énergique. Lourdeur et noirceur s’allient pour créer des riffs abrasifs très efficaces, tout comme sur la puissante Call Of Emptiness, une composition aux riffs agressifs. Les refrains font freiner la rythmique pour accroître l’oppression et nous enfermer dans ce voile de noirceur avant d’attaquer à nouveau, tout comme sur la glaciale Voices Of Fire. Après cette introduction lancinante, le groupe fait exploser sa rage et des influences aériennes pour nous dévoiler un son majestueux, qui prendra fin avant que Doomsday, le dernier morceau, ne commence. Basé sur ce même mélange de noirceur et de Death Metal qui sévit depuis le début de l’album, le son nous propose des harmoniques intéressantes qui restent rapidement en tête, refermant l’album avec cette masse sonore pesante.

Le style de Deserted Fear est basé sur des influences pesantes et sombres, qui leur permet de développer des riffs massifs sur Doomsday. Le passage au live sera sans nul doute intense, peu importe lesquelles des compositions efficaces jouera le groupe.

90/100

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