Journal – Semaine du 1er mai 2023

Journal

J’ai décidé de donner un tournant à mon blog. J’ai pris conscience du paraître de ma soumission et que cette image est bien loin de ce que je pense du BDSM et notamment d’une relation D/s.

Je sais que ceux qui me suivent régulièrement ont essayé de me le faire comprendre. Alors, je vais vous parler de ma soumission en général et pas seulement de mes séances.

Alors je commence avec la Semaine du 1er mai 2023 :

Cher Journal,

Que dire sur cette semaine ? Je devais voir Maître vendredi mais cela n’a pu se faire. Je suis en manque. L’on m’avait prévenu, même si j’avais du mal à le croire. Il est vrai que la soumission est comme une drogue.

Mais pas n’importe laquelle : celle du plaisir (au sens large) et u bien-être. J’adore parler et échanger avec Maître, j’adore qu’il me prenne dans ses bras. J’adore qu’il m’apporte ce dont j’ai besoin et envie. Car en réalité, c’est tout ce qu’il fait si l’on y réfléchit bien.

Attention, toute relation D/s n’est pas lié ou centré sur le sexe.

Mais comme vous le savez, avec Maître Yannick, le sexe en fait partie. Toutefois, si je n’avais besoin que de sexe, il me suffirait d’aller sur tinder ou de prendre n’importe quel follower et de me soulager. J’ai surtout besoin de me déculpabiliser et de lâcher prise, ce que ma relation D/s m’apporte.

J’ai un problème avec le bonheur (même si je fais un travail dessus) et cela passe aussi par le problème de m’apporter du plaisir solitaire. Je ne peux le faire avec mes doigts, mais quand je ne peux faire autrement, j’utilise un jouet et en ce moment : le Wand.

Toutefois, comme en ce lundi 1er mai et comme les dernières fois, je ne l’ai fait que parce que Maître m’en a donné l’ordre. Mais il ne m’en a donné l’ordre que parce que j’en ai exprimé l’envie et que sans passer par lui, je ne le ferais pas.

Bref, je ne suis pas sûre que vous m’avez suivi, mais bon, c’est parce que j’imagine qu’il joue avec le jouet que je me laisse aller, que je me comble et m’accorde les endorphines dont j’ai terriblement besoin. En général, je le fais en deux fois, car une ne suffit jamais vu que mon corps est terriblement en manque. Vu que je le prive trop régulièrement de cela.

Mais bon, je peux passer à autre chose. Cela ne change pas le fait que le mardi matin comme souvent, j’essaie d’appeler Maître. Je suis devenue accro aussi à nos appels. Nous parlons de choses et d’autres, de nos vies, des réseaux sociaux, de nos envies… Bref, tout dépend du jour, de ce qui se passe et de ce qui est prévu.

Il ne répondra pas et j’avoue que c’est aussi une sorte de frustration. Peu importe, j’arrive au travail et je dois avouer que je n’y pense plus jusqu’au soir. Le moment où j’ai un peu de temps pour regarder ce qui s’est passé ou se passe sur les réseaux et dans mes messages.

J’ai compris la raison de son non-décrochage donc demain matin, je sais comment je pourrais l’avoir au téléphone.

Mais le soir, dans mon lit, je regarde cette place vide que je comble avec mon Gros Ours en peluche. Je repense aux hommes de ma vie qui ont pu ou partagent ma vie.

En général, Maître vient en dernier avec sa tendresse, sa sagesse, l’aide et le soutien qu’il m’apporte dans ma vie quotidienne.

Enfin, je peux me détendre et passer au jour suivant.

J’arrive à le joindre et c’est une joie pour moi. L’avoir au téléphone, me décharger de mon quotidien, de ce qui se passe, savoir ce qui arrive dans sa vie, cela me fait du bien. Autant que ses bras.

Je peux entamer ma journée dans un bon état d’esprit. Je ne repenserais pas à Maître avant vendredi soir.

Tout simplement parce que ma vie vanille comme disent les personnes, est très prenante. J’ai à peine le temps de penser à moi à dire vrai.

Mais quand vient vendredi soir, fatiguée de ma journée, fatiguée de ma semaine, j’ai envie de tendresse, de massage, de détente. Alors c’est à Maître que je pense. Mais bien sûr, le voir, donne d’autres envies plus salaces, mais parce que je suis demandeuse, parce que j’en ai envie.

Et pourtant, je ne pense pas que cela soit possible, car nous avons chacun nos vies. Il est difficilement joignable pas téléphone le week-end même s’il a déjà répondu quand des situations extrêmes sont arrivées. Mais par texto, c’est plus facile.

Nous discutons justement de la masturbation féminine par les doigts. Que c’est quelque chose que je ne peux pas m’accorder à cause de mon histoire. Il en a parfaitement conscience et il ne me forcera jamais. Mais se considérant comme un guide, il veut que je puisse suivre mes envies quelles qu’elles soient sans que j’aie le moindre blocage. Et si le moment présent n’est pas le bon que je puisse au moins les exprimer.

Ce que je fais via ce blog, mais qui est, effectivement, un peu trop axé sur le sexe, et pas assez sur la relation entre un Maître et sa soumise. Et pourtant, un peu comme dans le film Inception, l’idée a été implémentée dans mon cerveau et si tout va bien va germer.

Vous dire que je vais être débloquée dès demain serait pur mensonge. Mais plus tard, à voir. Comme on dit, seul le temps nous le dira.

Pour conclure, Maître est un homme qui sait tout de ma vie, qui me connaît mieux que moi, sur lequel je m’appuie, qui me soutient et lorsque j’ai envie de le voir, ce n’est pas pour le sexe, ni même pour être à ses pieds comme on dit, mais parce que lui me manque avec tout ce qu’il emmène avec lui. Que ce soit la soumission, la tendresse ou des accessoires.

C’est le deuxième que j’appelle en cas de problème quelque il soit.

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2 commentaire

  1. J’aime beaucoup ces moments où vous livrez vos ressentis et votre sincérité sur votre relation avec votre maître Lili.
    J’aime surtout voir la femme qui s’exprime derrière des mots tout simples, ceux de la vraie vie.
    Mais quand je dis voir, je veux dire celle que vous choisissez de laisser voir, pas celle que je pourrais imaginer derrière vos écrits.

    1. Je suis une personne honnête et sincère. Cella qui est dans tous les récits, c’es tune partie de moi

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