🦋 j’ai renoncé à un certain confort pour améliorer ma qualité de vie

Commençons par quelques définitions: le CONFORT est ce qui contribue à la commodité de la vie matérielle.

La QUALITÉ DE VIE est un concept beaucoup plus complexe, qui engloberait de nombreux paramètres tels que le bonheur, la santé ou la liberté. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) la qualité de vie est « une combinaison des facteurs psychologique, physique, social et matériel pour évaluer le bien-être de l’individu ».

On peut donc distinguer les deux: le confort s’apparente à une vie « pratique, facile », tandis que la qualité de vie s’apparente à un bien-être global de la personne.

Et bien je crois que nous ne pouvons pas prétendre pleinement aux deux. A un certain stade, confort et qualité de vie ne peuvent plus cohabiter, et c’est là tout le problème: choisir c’est renoncer. Et il faut bien reconnaître que renoncer, c’est parfois difficile.

Si je choisis de consommer des plats déjà préparés, on peut parler de confort: quelques minutes de micro-ondes suffisent pour manger une blanquette, je n’ai fourni absolument aucun effort pour cuisiner ce plat. Ultra-pratique, cette solution m’offre un confort absolu.

En revanche, qu’en est-il de ma qualité de vie si je choisis de consommer Ginette-la-blanquette-toute-faite ? Les conservateurs présents dans ce plat viendront abîmer ma santé (sans parler de la très probable montagne de sel qu’il s’y cache), l’emballage en plastoc terminera brûlé dans un incinérateur au détriment de ma santé respiratoire (et de celle des autres), je n’aurai toujours pas élargi mon savoir-faire culinaire… au final les saveurs de ce plat me laisseront un arrière-goût bien amer.

Ce principe peut s’appliquer à tous les aspects de notre vie. Pour ne donner qu’un exemple: j’ai renoncé aux couches jetables. C’est pourtant incroyablement confortable une couche jetable: Hop, aussitôt retirée, on essuie tout ça avec un coton, (jetable lui aussi) emballé c’est pesé, et tout part à la poubelle. Le confort a l’état pur.

D’accord, mais la qualité de vie ? Ces couches jetées à la poubelle, nous en respirons les fumées toxiques une fois qu’elles sont incinérées. (Beurk) Par ailleurs, les couches jetables sont constituées en grande partie de plastique: les fesses de nos bébés (parties du corps particulièrement sensibles) sont en contact permanent avec du pétrole pendant plusieurs années de leur vie ! En effet, une couche jetable = une tasse de pétrole. Côté sous-sous : les couches jetables reviennent beaucoup plus chères que l’investissement en couches lavables … bref, question qualité de vie, la couche jetable c’est pas le top.

Alors c’est vrai que ça prend un peu de temps, il faut les entretenir au quotidien nos couches lavables, et les emporter si on se déplace, donc anticiper les lessives, c’est moins pratique que du jetable, moins confortable.

Mais voilà, choisir c’est renoncer. Je ne peux pas avoir le confort/pratique du jetable, tout en maintenant la qualité de vie de mon bébé et de son environnement.

Choisir c’est renoncer. Et je suis tellement heureuse de me sentir libre de pouvoir choisir ! 🦋