Le service civique est un dispositif de l’État qui aide à l’insertion professionnelle de jeunes de moins de 25 ans pour des missions d’ordre d’intérêt général.
C’est à la fin de l’année 2013 que le conseil municipal de la première commune de Polynésie française a décidé d’utiliser ce dispositif pour permettre à la jeunesse de bénéficier d’une rémunération en contrepartie d’un soutien à la parentalité ou scolaire. La première réunion de coordination n’a eu lieu qu’en juillet 2014, le temps de recevoir un agrément.
C’est le responsable du service animation et sport Laurent Henis et l’élu Roberto Teriitehau qui ont choisi 5 jeunes en fonction de leurs diplômes et de leurs préférences sportives. Les 5 autres ont été choisis par l’élue Laurent Victoire en charge de l’éducation, de l’emploi et de l’insertion et Tinirauru Sanford, chargée du service communication, selon le critère de dynamique et d’envie de travailler pour la commune.
Certains jeunes vont assurer un soutien scolaire mais il s’agit surtout de médiation dans les quartiers en allant voir les parents, en conseillant les jeunes et en réalisation de la prévention scolaire. Ils vont également mettre en place des journées thématiques en fonction de l’éducation. L’objectif est d’apporter une nouvelle dynamique aux activités éducatives et d’aider, en dehors du cadre scolaire, à faire comprendre l’importance de l’école.
Les membres du service civique sont rémunérés à 60 000 Fcfp par l’État et 12 000 Fcfp par la commune pour 25 heures hebdomadaires. Outre l’aide qu’ils apportent aux familles en difficulté, ces missions les aident à construire leur projet professionnel.