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Comment le SNAV et l’APST comptent regagner des adhérents ?

Le nombre de membres au sein des deux groupements est en perte de vitesse. Plusieurs projets sont avancés par les présidents respectifs pour tenter de séduire de nouveaux entrants. Et renflouer les caisses.

A peine élu à la présidence du SNAV, Jean-Pierre Mas a fait savoir que, parmi ses priorités, figurait la (re)conquête de nouveaux adhérents. « Le SNAV n’est pas riche et a peu de moyens. Il faut élargir la base de l’organisation professionnelle pour réunir tout le monde : les réceptifs, le voyage d’affaires, mais aussi les agences en ligne, les TO et les distributeurs qui ne sont pas présents », explique-t-il. « Pour y parvenir, il faudra peut-être faire éclater la structure pour qu’elle ait des habits à la hauteur de ses ambitions », ambitionne même Jean-Pierre Mas. Depuis 2011, le syndicat perd en effet chaque année plusieurs dizaines d’adhérents, ce qui plombe ses résultats financiers. Le budget 2014, établi par son prédécesseur, table d’ailleurs sur une nouvelle baisse du nombre d’adhérents, avec un montant des cotisations de l’ordre de 1 136 000 E cette année contre 1 140 236 E euros en 2013. « Les professionnels du tourisme considèrent que le SNAV ne traite pas de leurs problèmes quotidiens. Il y a un travail de dynamisation et de communication à mettre en place », poursuit Jean-Pierre Mas.

2013, pire année pour l’APST

Si la solidité financière du syndicat n’est pas en péril (le SNAV est propriétaire depuis deux ans de son ancien siège de 426 m2, place du Général Catroux, dans le XVIIe arrondissement), il pourrait ne pas en être de même pour l’APST, qui perd, elle aussi, des adhérents depuis 2011 et a, en 2013, enregistré sa pire année depuis 50 ans, avec près de sept millions d’euros de sinistres. « Face à une situation économique préoccupante et à une conjoncture totalement atone, la consolidation, voire le développement, du fonds de garantie de l’APST est une exigence », a rappelé Raoul Nabet, président de l’APST, lors de l’assemblée générale du 24 avril. Pour y parvenir, dès l’an dernier, quatre pistes avaient été privilégiées parmi lesquelles la recherche de nouveaux adhérents pour abonder le fonds de garantie et consolider sa position de caisse de garantie des professions du tourisme. La création de nouveaux services portant sur la protection des consommateurs contre les calamités (catastrophes naturelles, actes de guerre…) et contre la faillite des compagnies aériennes a été élaborée. Ce projet, capital pour la pérennité de l’APST, a été remis début 2014 au ministère du Tourisme pour approbation. Sur le court terme, l’association dispose cependant de moyens pour continuer à assurer pleinement sa mission grâce aux réserves dont elle dispose, notamment immobilières, qui s’élèvent à 30 ME.

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