(TIC Mag) – L’Agence nationale du service universel des télécommunications-TIC (Ansut) de Côte d’Ivoire a annoncé le 29 juin 2018 avoir signé une convention de prêt direct non souverain de 110 millions d’euros, soit environ 72 milliards de F Cfa avec l’Agence française de développement (AFD). Ce financement sans garantie de l’Etat devrait permettre aux autorités ivoiriennes d’achever la construction de la phase 3 du Réseau national de fibre optique, ainsi que de refinancer une partie du prêt des banques locales.
« C’est le premier prêt non souverain signé entre l’AFD et une entité de la Côte d’Ivoire. Prêt d’un montant de 110 millions d’euros, ce qui représente à peu près 71 milliards de francs CFA. Ce financement devra nous permettre d’achever ce projet que nous avons commencé, celui de la construction des 7000 kilomètres de fibre optique qui devra mailler l’ensemble du territoire… L’exploitation d’une partie déjà réalisée de ce réseau est en cours par les opérateurs de téléphonie et par les fournisseurs d’accès internet. Ce réseau devra être disponible pour l’ensemble des opérateurs de façon définitive à la fin 2018 », explique Euloge Soro-Kipeya, le directeur général de l’Ansut cité par le journal Cio Mag.
Notons qu’en Côte d’Ivoire, le déploiement du Réseau national de fibre optique a pour objectif d’étendre et fiabiliser le réseau dorsal de fibres optiques dans l’optique d’apporter des solutions haut débit à moindre coût aux populations jusqu’ici mal desservies.
Dans son implémentation, le projet a été divisé en trois phases. Une première, longue de 1 400 km et financée sur un prêt chinois. La seconde phase, longue de 622 km a quant à elle été financée sur fonds propre de l’ANSUT. Cette troisième phase est cette fois mis en exécution avec l’appui des financements français.
Ecrit par TIC Mag
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