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THE BLACK ANGELS, les anges noirs à l’assaut du botanique

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C’est une Orangerie pleine à craquer qui accueillait ce lundi 4 octobre les Black Angels. Le groupe se fait un peu attendre. Mais c’est sous les acclamations qu’ils montent sur scène, avec une dégaine qui leur est propre : Alex Maas, le chanteur barbu porte une casquette, le guitariste porte un chapeau qui certifie l’origine texane du groupe. Autre originalité : la présence d’une femme à la batterie, Stephanie Bailey, blonde à l’allure grunge qui frappe les fûts pour créer la rythmique obsédante centrale au son du groupe.

Ça démarre bien avec “Bloodhounds on My Trail”, puis arrive les gros riffs péchus de “Mission District”. On aperçoit aussi la grosse Rickenbacker de l’autre guitariste, et vas-y que je te fuzze tout ça. Comme un B52, ils continuent à nous balancer des bombes comme “Black Grease” et ses effets reverb. On aime l’odeur du napalm le soir au Botanique.

Puis arrive enfin un titre de leur nouvel album “Phosphene Dream”, “Bad Vibrations”, un vortex sonore impressionnant constitué de Moog, de guitares trémolo réverbérées et de batteries obsédantes qui s’emballent en fin de morceau. “Young Men Dead” et sa batterie atomique pilonne les dernières poches de résistance de ce qui reste de Belgique venu assister au concert. Sur “Science Killer”, le chanteur nous ensorcelle avec ses maracas, sur fond de wahwah étouffés. Le coup fatal vient avec “Haunting at 1300 McKinley”, riff aérien très sixties, guitare fuzz à l’attaque et tambourin. “Yellow Evelator” finit par nous happer dans les abîmes sans fin avec son orgue en spirale.

En rappel, “Manipulation” est demandé par des aficionados qui ne comptent pas en rester là. Vers 22h30 s’achève une heure et demie d’un concert à la fois oppressant et fascinant pour une musique qui convie l’esprit Doors, et plus proche de nous Black Rebel Motorcycle Club et The Brian Jonestown Massacre.

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