Je vous retrouve aujourd’hui pour un rendez-vous livresque qui me plait déjà beaucoup, Journal de bord.
Le principe est simple. Il s’agit de vous présenter en quelques lignes, sous la forme d’un journal intime, mes réflexions au sujet d’un livre qui ne se prête pas à une chronique « classique » (format inadéquat, peu de choses à dire, soucis d’éviter les répétitions…)
Ce troisième tome consacré à Marine Ford est le plus brillant des quatre. Tant pour l’avénement de l’homme le plus fort du monde, Barbe Blanche, que par le final extraordinaire qui marque la fin du personnage principal de cet arc. Je suis d’ailleurs agréablement surpris de la manière dont Eiichiro Oda oriente sa série.
Alors qu’il aurait très bien pu se diriger tranquillement vers une « Happy End » où tous les gentils pirates triomphent, le mangaka n’hésite pas à faire trépasser les personnages les plus importants de One Piece. Un peu comme si, à l’image de Luffy et de son équipage (toujours aux abonnés absents), il souhaitait effectuer une nette cassure entre la première et seconde moitié de son oeuvre. Les pirates vivent une nouvelle aventure dans le nouveau monde tandis que les lecteurs découvrent la nouvelle personnalité des héros qu’ils apprécient tant.