Education:Ce qu’il faut retenir de la première rencontre des membres du Groupe de travail

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Les membres du Groupe de travail mis en place par le gouvernement pour réfléchir, discuter et trouver des solutions aux revendications du corps enseignant du primaire et du secondaire du secteur public se sont retrouvés hier à Lomé. Voici le résumé de ce qui a été dit.

Etaient présents à cette rencontre qui s’est tenue dans une salle de la SAZOF à Lomé, les ministres de la Fonction Publique, des Enseignements Primaire et Secondaire; le Directeur des ressources humaines de l’enseignement général, celui de l’enseignement technique, son Secrétaire général et le Directeur des finances d’une part; les représentants des Fédérations, de la CSET, des Associations des parents d’élèves, des Centrales Syndicales, du Confessionnel et de la Coalition nationale togolaise pour l’éducation pour tous, d’autre part.

Selon le compte rendu de cette séance, les ministres ont insisté sur le fait que l’objectif du gouvernement « consiste à régler le problème de façon globale à travers un plan quinquennal prenant en compte les besoins en infrastructures mobilières et immobilières, les effectifs réels d’enseignants, les équipements, les matériels et outils pédagogiques de support tant pour les enseignants, les personnels d’encadrement que pour les apprenants, les centres de formation préparant à la fonction enseignante…. »

En ce qui concerne l’amendement du projet du statut particulier des enseignants déjà élaboré et remis au Premier ministre Komi Selom Klassou, Gilbert Bawara, le ministre en charge de la Fonction publique, selon toujours le compte rendu de la rencontre, « a indiqué que le Gouvernement trouvera une meilleure opportunité pour que les syndicats s’expriment là-dessus ».

« D’après le gouvernement, cette approche globale vise à redistribuer l’enveloppe budgétaire allouée au secteur de l’Education selon les besoins identifiés, et ceci sur une période de cinq(5) ans », peut-on lire, en outre, dans le document rendu public.

Monsieur Bawara a, également, rassuré que « les discussions tiendront compte de l’urgence dans laquelle se trouve le système éducatif actuellement ».

Néanmoins, « il est souhaitable qu’une accalmie soit de mise pour permettre des discussions sereines », a-t-il ajouté.

Les prochaines rencontres des membres du Groupe de travail auront lieu les 8 et 9 février 2018.

A.H.

Source : www.icilome.com