Titre : Les Citadelles de sable
Scénariste : Luc Révillon
Scénariste – Coloriste : Chantal Chaillet
Dessinateur : Dominique Rousseau
Éditeur : Le Lombard
Parution : Avril 2016
Prix : 12€
Avril 1367 à Sienne. L’oncle de Vasco est gravement malade et n’a plus la force de gérer les affaires de la banque Tolomei. Ni même son fidèle bras droit Bernado, également las, avec qui il a pris une décision lui coûtant quelque peu. En effet, Tolomeo décide de demander de l’aide à son autre neveu, Lorenzo, qu’il n’a pas revu depuis dix-huit ans. Vasco part donc au Maroc afin de retrouver son frère aîné et lui remettre la missive cachetée de leur oncle dont il ignore le contenu. Avant d’accoster de manière discrète dans une crique proche du port d’Amogdoul, le jeune homme apprend que Lorenzo s’est allié à Abou Saïd afin de faire tomber le sultan en place et qu’il dirige désormais la garnison militaire de Marrakech. Cependant, Vasco arrivera-t-il à le ramener avec lui sachant qu’il traque une bande de pilleurs dirigée par l’insaisissable El Khamsin? Sans compter que sa concubine, une belle princesse orientale, joue un double-jeu à haut risque. Les roumis auront fort à faire pour rentrer sains et saufs en Italie.
Gilles Chaillet aurait certainement apprécié ce nouvel opus de Vasco écrit par son ami Luc Révillon. Le scénariste et historien, spécialiste des liens entre la BD et l’Histoire, était assurément le mieux placé pour reprendre les rênes des aventures du jeune Siennois. En effet, il a notamment réalisé Le Petit Vasco illustré et Les Mémoires secrets de Vasco – en collaboration avec le créateur du personnage – où sont mis en avant des faits historiques cités dans différents albums de la série, les bases géopolitiques ainsi que le tissu social et culturel du XIVème siècle. Avec la participation de Chantal Chaillet, l’auteur propose dans Les Citadelles de sable une aventure pleine de rebondissements où la fiction et l’Histoire sont habilement associées. En ce qui concerne la partie graphique, Dominique Rousseau (La Dernière Prophétie) reste maître d’œuvre et insuffle de belle manière toute l’énergie que requiert le récit. De même que les décors et costumes, restitués avec précision, vous immergent sans mal dans les ambiances de l’époque. Et en tout logique, Chantal Chaillet en réalise la juste mise en couleurs qui parachève cet album hommage.
Un album très réussi qui assure respectueusement la continuité de la série. Le titre du prochain tome est d’ores et déjà connu : I pittori.
Stéphane Girardot
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