L’exécutif aurait demandé à certaines entreprises de reporter leurs licenciements à l’après-départementales

Toujours les mêmes mensonges, les mêmes bidouillages pour tenter de cacher aux Français ce qu’on ne veut pas qu’ils voient. Mais oui c’est la reprise, Madame la Marquise… OD

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« L’exécutif a-t-il demandé à certaines entreprises d’attendre la fin des élections, dimanche 29 mars, pour tailler dans leur masse salariale ? C’est ce qu’assure un indiscret du magazine Challenges dans son édition du 26 mars. L’hebdomadaire d’information économique écrit :

« Le gouvernement a fait passer le message auprès des enseignes de commerce : pas d’annonce de suppression d’effectifs et de fermetures avant la fin des élections départementales ».

Parmi les sociétés concernées, selon le magazine : le groupe de prêt-à-porter Vivarte (propriétaire des marques André, Kookaï ou La Halle) ou les Galeries Lafayette.

Les événements récents chez Vivarte semblent confirmer l’information de Challenges. Un comité de groupe censé informer les syndicats y a notamment été repoussé du mardi 17 mars, cinq jours avant le premier tour, au mercredi 8 avril.

Les autorités sont souvent accusées de chercher à décaler des plans sociaux en période pré-électorale.

Cela avait été le cas pour la majorité précédente. Au moment de l’annonce par PSA de la fermeture de son usine d’Aulnay et de milliers de suppressions de poste, en juillet 2012, la gauche de retour au pouvoir avait accusé Nicolas Sarkozy d’avoir fait suspendre les licenciements pour ne pas en subir le contrecoup lors des campagnes présidentielle et législatives.

Frédéric Saint Geours, à l’époque directeur des marques du constructeur automobile, avait reconnu avoir laissé passer les élections avant d’annoncer la mauvaise nouvelle. Sans préciser si c’était à la demande du pouvoir ».

Ghislain de Violet, Le Lab Europe 1, le 26 mars 2015

A propos Olivier Demeulenaere

Olivier Demeulenaere, 58 ans Journaliste indépendant Macroéconomie Macrofinance Questions monétaires Matières premières
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3 commentaires pour L’exécutif aurait demandé à certaines entreprises de reporter leurs licenciements à l’après-départementales

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  2. zorba44 dit :

    Ben voyons, c’est si tentant de tricher !

    Jean LENOIR

  3. xavib dit :

    A deux jours des départementales, Hollande surfe sur la « reprise » chez PSA

    Il est toujours content de lui notre bon président…. la prospérité, il la voit toujours au coin de la rue.

    http://www.boursorama.com/actualites/a-deux-jours-des-departementales-hollande-surfe-sur-la-reprise-chez-psa-0a1b563e9e1747febaf4df1bfcbd463d

    Après deux visites de terrain, mardi sur le thème de la santé et vendredi, sur celui du réchauffement climatique, le président Hollande a profité de ce déplacement pour le réaffirmer: « La reprise est là, encore fragile mais nous devons la conforter ».

    « La consommation des ménages se redresse, les marges des entreprises s’améliorent, le moral des chefs d’entreprise remonte », a-t-il fait valoir, concluant dans une envolée saluée par une salve d’applaudissements: « Vive le turbo, vive le moteur à essence, vive la reprise de l’économie française, vive la Lorraine et vive la République ».

    Depuis quelques semaines, l’exécutif croit discerner un « frémissement » de l’activité économique en France. Jeudi, l’Insee a ainsi annoncé que la France avait enregistré l’an dernier un déficit public inférieur au 4,4% du PIB visés par le gouvernement, à 4%.

    Annoncés la veille, les chiffres du chômage sont cependant repartis à la hausse avec 3,49 millions de demandeurs d’emploi fin février, soit +0,4% sur un mois, flirtant avec le record absolu atteint fin 2014.

    Soucieux de ne pas brouiller son message sur la reprise, François Hollande s’est bien gardé de répondre aux journalistes qui l’interrogeaient sur cette nouvelle contre-performance.

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