Commencer un potager sur une ancienne pelouse

Par défaut

Ca y est, j’ai enfin imaginé où et comment implanter mon nouveau potager dans mon nouveau jardin, maintenant place à l’action ! Le “souci” c’est que tout le jardin était engazonné et il va donc me falloir un petit plus d’efforts pour retirer ce gazon proprement.

A quoi va ressembler ce potager?

J’ai la chance d’avoir un mur au fond du jardin exposé Est et c’est donc au pied de ce mur que j’ai choisi de mettre en place mon potager. Les murs sont très utiles dans les potagers à condition qu’ils soient bien orientés. Ils vont en effet créer un micro climat à leur pied en augmentant la température (par réverbération du soleil et en emmagasinant la chaleur la journée pour la restituer la nuit), couper les vents et atténuer les précipitations (pratique pour limiter le mildiou !). Comme la place est assez restreinte, j’ai choisi de ne faire qu’une planche de culture d’un mètre de large sur 5 m environ. J’ai donc matérialisé cette planche en plantant 4 piquets aux angles et en tendant un câble le long de ces piquets. A ce stade là, on peut encore facilement faire marche arrière, il faut donc prendre le temps d’observer le rendu. Ce qui paraissait très bien sur le papier peut s’avérer décevant en vrai.. Et évidemment ce fut mon cas. Au début, je voulais faire une planche de 75 cm de large pour accéder facilement au fond de la planche depuis le bord, mais en matérialisant ceci je me suis rendu compte que ma bordure tombait en plein sur un terrain accidenté ! Creux, bosses, .. bref pas très pratique pour faire un truc propre (bon ça reste modeste hein, je ne possède pas un jardin de plusieurs hectares).. Alors qu’en augmentant un tout petit peu, le terrain se rectifiait de lui même. Je m’arrangerai donc pour ne pas avoir à intervenir trop souvent en fond de planche grâce à des légumes plutôt autonomes et cela ne devrait pas poser de problèmes.

A ses outils !

Une fois satisfait de mon tracé, les choses sérieuses ont commencé. Tout d’abord, j’ai découpé ma pelouse le long du câble avec une bêche sur une profondeur d’environ un fer de bêche. Une fois le contour réalisé, j’ai pu commencé à scalper toute la surface, toujours avec la bêche. A cette étape, il faut éviter de retirer trop de terre car les couches superficielles sont celles qui contiennent le plus de micro-vie et il est important de la préserver pour le bon fonctionnement et la bonne santé du potager. Il faut donc simplement soulever la terre puis juste dégager les racines de la pelouse.

Et ça sur toute la surface ! Un potager, ça se mérite. Mais pendant cette tâche, j’ai eu l’agréable surprise de voir que ma terre était bien plus riche que je ne le pensais. Elle grouille de vers, carabes, staphylins et autres bestioles bien pratiques au potager ! Cela augure de belles récoltes :). Bon malgré ça, une pelouse on marche dessus et la terre est toujours très tassée. Il faut donc impérativement la décompacter en profondeur et pour cela, j’utilise une grelinette. C’est l’outil parfait pour ce genre de travaux. Elle permet d’aérer et de briser les grosses mottes sans retourner la terre, ce qui limite les perturbations. Un passage en long, un en travers et sans effort voici un potager qui commence à prendre forme.

Enfin, troisième opération, troisième outil. J’ai affiné et “nettoyé” la terre avec un râteau. Les plus grosses mottes sont cassées avec le dos du râteau puis à force de passer et repasser des coups d’outils, on finit par obtenir une terre bien fine et nettoyée des racines restantes ainsi que des quelques cailloux présents. Un dernier coup pour égaliser au mieux la surface et voilà !

En l’état actuel, le potager est prêt à recevoir ses premières cultures. Après, on peut encore travailler dessus en ajoutant une bordure, en amendant avec du compost, du fumier, des engrais, etc, … Dans mon cas, je ne vais rien ajouter à la terre sinon une bonne poignée de compost dans les trous de plantation car la terre me parait assez riche. L’amendement viendra à l’automne. Je pense aussi ajouter une bordure en bois afin d’éviter que la terre ne s’échappe et pour conserver une bordure bien droite. Il ne me reste plus qu’à planter ! C’est un peu tard, mais je devrais pouvoir mettre quelques petites choses tout de même car en juin il reste de quoi travailler au potagerJ’espère que de votre côté votre potager est plus avancé?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.