Au cœur du Wyoming, une jeune recrue du FBI et un chasseur local enquêtent sur la mort d’une jeune femme dont le corps a été retrouvé en pleine nature enneigée, dans la réserve indienne de Wind River.
Dans la lignée de Comancheria (dont Taylor Sheridan était le scénariste), Wind River explore une nouvelle zone reculée des USA tout en évoquant, via une enquête policière, le destin des populations amérindiennes que les autorités abandonnent à leur sort.
Devant la caméra du cinéaste, le paysage, aussi majestueux que dangereux, devient l’élément moteur d’un récit âpre – ponctué de brusques accès de violence – qui n’hésite pas à s’attarder sur les zones d’ombre des différents personnages et les blessures de toute une communauté.
Les acteurs, tous irréprochables, de Jeremy Renner à Elizabeth Olsen en passant par Gil Birmingham (déjà vu dans Comancheria) participent grandement à la bonne tenue de ce beau polar hivernal et frissonnant.
Voilà qui donne envie de voir! Mon mari m’a chargée de trouver un film pour un ‘movie night’ et j’avoue que c’est très dur de trouver quelque chose de ‘formidable’ 🙂 merci!
J’espère avoir les mêmes goûts que votre mari. Sinon, cliquez sur Formidable ou – mieux – Délectable pour découvrir mes coups de cœur et vous donner quelques idées. 😉
Nous avons tous les deux bien aimé 🙂 très étonné que le rôle principal soit attribué à la jeune fille (victime) mais c’est un bon point aussi! J’irai voir les autres catégories 🙂
Le film est vraiment tentant. Donc je me laisse sous le coude ! En espèrant ne pas être déçu. Merci !
J’espère. Tu me diras ?
J’espère aussi. Oui je te ferais savoir mon opinion. 😊
Et bien, j’ai vu ce film. L’ambiance m’intéressait et on annonçait aussi un film critique sur la condition indienne.
J’en fut pour mes frais : Peut-être que je n’ai rien compris, mais les longueurs, les facilités m’ont plutôt lassé. La scène de massacre des mecs de la compagnie pétrolière façon Rambo m’ont aussi fort déçu, et tombaient comme une scène ajoutée pour complaire à je ne sais qui. Le milieu isolé, lourd et enneigé est assez bien rendu, je le concède volontiers. Mais je n’ai pas accroché. Pour ce qui est des indiens, on les relègue dans un petit coin du film, en les laissant à leurs prières comme des lubies d’un autre temps. J’avais pourtant lu entre temps que le taux d’élucidation des crimes contre des femmes indiennes était scandaleusement bas. Tout le monde s’en fout manifestement. Le sujet est bon.
Et puis, la nana du FBI, caricature annoncée de la nana du FBI qui arrive de la ville toute pimpante, avec son gros flingue, pas de doudoune, et une maladresse destinée à ce qu’on la prenne en pitié, et bien, celà me laisse de marbre … Je n’ai pas eu peur pour elle une seule seconde car je me doutais bien que le mec du coin, responsable et super bon tireur, et bien, il la sauverait tout le temps …
Alors, pour me donner une excuse de ne pas être d’accord, je vais vous préciser une chose : le cinéma où j’ai vu WIND RIVER, qui fait partie d’un grand réseau, a lancé le film plus tôt qu’annoncé, et j’ai donc raté au moins les cinq premières minutes. J’étais donc un peu énervé en m’asseyant, évidemment, et peut-être que la clef du film était dans les cinq premières minutes !
Je disais que j’en ai été pour mes frais, mais en fait, on nous a remboursé nos places, heureusement ! Nous en avons profité deux semaines plus tard en allant voir un bon film !🙂
Moi je profite de ce film enneigé pour poser la question : Pourquoi fait-il si froid dans les salles de ciné ? Il y a toujours un moment où l’on rattrape sa veste pour se couvrir les épaules quand au bout de dix minutes de film, on nous envoie l’air conditionné frais sur la tête depuis le haut de la salle … Je conçois que ça pourrait faire « genre » pour WIND RIVER, mais c’est systématique …
Quelqu’un a-t-il une explication à ce mystère ou suis-je le seul à avoir cette sensation, qui serait alors due à mon retard chronique pour arriver au ciné et que mon corps met une petite demie heure pour se refroidir après ce sprint inconsidéré ?