En pleine guerre de Sécession, Newton Knight déserte l’armée sudiste et retourne au Mississippi où il prend la tête d’un groupe de paysans blancs et d’esclaves en fuite. A la tête d’une véritable troupe, il contrôle bientôt la région grâce à sa connaissance des lieux.
Contre l’injustice et l’exploitation humaine, Knight fonde le premier État d’hommes libres où Noirs et Blancs sont à égalité.
Voilà un beau sujet et une reconstitution convaincante gâchés par une mise en scène dénuée de lyrisme et pauvre en émotion. Free State of Jones fait penser à un sage livre d’histoire qui égrène avec application les dates phares de son récit sans y apporter la moindre plus-value, tandis que de surprenants sauts dans le futur – censés faire écho au combat de Newton Knight mais, hélas,toujours à contretemps – viennent parasiter le récit.
Le film ne peut même pas compter sur le talent de ses acteurs pour faire oublier ses longueurs. Trahis par un montage improbable et des ellipses hasardeuses, Matthew McConaughey et Mahershala Ali se démènent en vain pour cette fresque historique au rendu trop lisse qui ne manquait pourtant pas d’intérêt.
Pareil, je connaissais ce film seulement de nom.
Je ne me souviens plus si tu as vu Frantz et si tu as prévu de le voir, j’ai hâte de lire ta critique. Parce que moi j’ai bien aimé.
Bisous à toi!
Pas encore vu. J’hésite, n’étant pas vraiment sensible aux films d’Ozon, en général.
Si tu y vas, j’ai bien envie de te le voir le critiquer, je vais bien critiquer.
Ok. Je vais essayer. 😉
Te force pas non plus, hein?
J’ai trouvé Matthew McConaughey un peu trop cabot, le film n’est quasiment que composé de ses monologues. Par contre j’ai réellement aimé le parallèle avec le descendant de Jones même si le montage est alors un peu trop sec.
Un film raté, malgré l’intérêt du sujet.
C’est pas bien de dire que les Etats Unis d’Amérique sont divisés : Tout le monde sait qu’ils sont unis comme un seul peuple derrière leur beau drapeau parce qu’ils partagent tous …
Heu, qu’est-ce qu’ils partagent tous, déjà ?
…
Le drapeau !! Ah-oui, j’ai failli oublier ! C’est ça, ils partagent le drapeau. Voilà !
Unis, ils sont unis, tous, derrière le drapeau.
Donc, « FREE STATE OF JONES », c’est de la propagande pour diviser tous les étasuniens unis derrière le beau drapeau, et c’est pas bien, parce que c’est pas bien de montrer, heu de prétendre, que les étatsuniens sont pas unis ; alors que tout le monde sait qu’ils sont unis. Il suffit de regarder comment ils sont contents quand on les voit à la télé secouer le drapeau, tous ensemble.
Au fait, j’étais aux US, le jour de leur fête nationale, le 4 juillet dernier. Vous savez, le jour où on nous rabat les oreilles sur les médiats français que c ‘est la belle fête du beau pays unis tous derrière le beau drapeau. Et bien, c’est bizarre, mais sur place, le 4 juillet, c’est un jour comme les autres même si les gens ont plus de temps pour faire les courses, et qu’ils pourraient aller au feu d’artifice … Et bien, ils n’y vont pas au feu d’artifice, et ils n’ont pas de petits drapeau, en fait … J’étais à San Francisco, ce jour-là, exprès pour voir de mes yeux la grande fête patriotique !
Mince, j’ai été déçu : ils s’en battent les couettes, de toute évidence ! C’est des images d’archives qu’on nous sert chaque année, pour nous faire croire que nous, on est très très divisés et pas patriotes pour un sou ?
« FREE STATE OF JONES » était en tous cas l’occasion (ratée, manifestement) de traiter de cette question de cette sacro sainte union, aussi feinte que promue. Qu’est-ce qu’on est bien dans notre pays où personne ne gobe ce genre de baliverne sur l’union éternelle et l’apparition joyeuse d’une nation (gauloise ou autre !) et où l’on peut s’accommoder d’être différents sans en faire une maladie. Je sais ce que vous vous dites : « Pourtant, la maladie progresse ! » … Je sais …
T’as oublié de prendre tes cachets, POULAIN ? Te voilà encore embarqué à nous bassiner de politique alors qu’on est sur un blog de ciné ? Envoyez-lui les brancardiers !
Et puis, y’a pas de « t » à médias !
Bon, ce film est raté, Ok ! C’est l’histoire d’un humaniste pacifiste qui déserte et qui enrôle des blacks qu’il commande pour leur bien et d’autres gentils déserteurs avec des armes et qui fait sa guerre propre contre les méchants sudistes …
Ca permet de dire qu’il y avait des gentils blancs dans le Sud, qui défendaient les pauvres esclaves noirs, contrairement ce qui est marqué dans le livre d’histoire nationale que personne ne lit. On va finir par se demander qui était en face des abolitionnistes, lors de cette guerre encore récente qu’on voudrait oublier !
C’est étonnant, cette manie de multiplier les films qui traitent des résistants alors que lors des conflits, on les comptes sur les doigts … Ca s’assume, l’histoire, sinon, on n’est pas prêt à passer à la suite sur des bases solides ni de tirer les leçons des erreurs !
ll ressemble un peu à Bruno Podalydès, le mec sur l’affiche dont j’ai déjà oublié le nom ! Non ?
En tous cas, il a un gros fusil, mais pas dirigé vers celui qui regarde. Ce n’est pas un film d’action, alors !
Et puis, il a pas l’air content le gars de l’affiche et il nous regarde bien en face, l’air de dire qu’il faut pas venir le faire … l’ennuyer.
Il garde l’entrée du ciné, en fait, le mec !
Ok, on entrera pas voir le film, pas de problème ! Ne nous fâchons pas !