Affiche du film Captain America : Civil War

Suite aux nombreux dégâts collatéraux qu’ont provoqués les Avengers lors de leurs dernières missions, l’ONU les rappelle à l’ordre et souhaite maintenant diriger leurs actions.
Si Tony Stark/Iron Man et une partie de l’équipe acceptent de se soumettre à la volonté des états, Steve Rogers/Captain America s’y oppose, souhaitant garder sa liberté d’agir.

Après le décevant Avengers 2 : l’ère d’Ultron, ce Captain America : Civil War est plutôt une bonne surprise.
Pourtant c’était loin d’être gagné.
Les frères Russo, qui ont rempilé derrière la caméra après Captain America : Le soldat de l’hiver, continuant de confondre vitesse et agitation, tant au niveau de la mise en scène que du montage.
Heureusement, ils se rattrapent, cette fois, en développant convenablement le lien qui unit Steve Rogers à son ancien ami Bucky Barnes et en faisant de Captain America un personnage un peu plus complexe que dans ses précédents films. Dommage qu’Iron Man, depuis Avengers 2, persiste dans le registre tête à claques.
Pour le reste, tout le baratin géopolitique n’a pour seul et unique but que d’amener nos super-héros à se castagner. Ce qu’ils font bien, là aussi, avec un sens de la réplique qui fait souvent mouche, notamment chez les nouvelles recrues : Ant-Man et Spiderman.
Grâce à eux, l’affrontement prend une plaisante tournure humoristique qui fait oublier le sinistre règlement de compte de leurs concurrents : Batman v Superman : L’aube de la justice et impose la suprématie de l’écurie Marvel dans le domaine super héroïque. Sans trop forcer, cela dit, malgré une révélation surprise en fin de film.
Pas de quoi bouder son plaisir devant ce spectacle calibré mais divertissant.