Un infographiste d’une cinquantaine d’années s’ennuie au travail et dans sa vie de couple. Passionné depuis l’enfance par les exploits de l’aéropostale, il n’a jamais osé prendre son envol. Jusqu’à ce qu’il découvre sur internet des photos de kayak. (!!!) Dès lors, il n’a plus qu’une seule obsession : tout quitter et partir, seul, à la découverte d’une rivière inconnue.
Après Adieu Berthe – L’enterrement de mémé, Bruno Podalydès continue de ramer sur le sable de l’humour bon teint et du verbiage convenu plutôt que de tenter de retrouver l’inspiration du Mystère de la chambre jaune.
Le cinéaste nous gratifie donc, durant une interminable première partie, de poncifs éculés sur la vie de couple en milieu aisé.
Monsieur et Madame discutent de leurs premiers émois sexuels en se nettoyant les dents avec des brosses électriques et lisent, chacun de leur côté, leur tablette numérique avant de s’endormir dessus. Histoire de nous faire comprendre que ce ménage hyper connecté n’est plus en phase avec lui-même ni avec ses proches. Puis Monsieur et son frère ont des propos pompeux pour savoir comment se prononce le nom du compositeur Bach. Et bientôt, pour le spectateur, la barre au front n’est pas loin et le bac presque plein.
Le cinéaste nous gratifie ensuite, dans une très longue seconde partie, de poncifs éculés sur la vie de kayakiste en milieu aquatique.
En fait, une longue escapade fluviale (émaillée de quelques gags pépères et de jolies vues bucoliques sur la rivière et ses berges) qui semble sponsorisée par la Fédération Française de Canoë-Kayak et Décathlon.
Bref, c’est peu dire que Bruno Podalydès rame et que son Délivrance à la française prend l’eau de toutes parts.
Reste la lumineuse présence de Vimala Pons et la magnifique chanson « Vénus » d’Alain Bashung qui accompagne les derniers plans du film.
Pour le coup celui-ci ne m’intéresse pas plus que ça mais ça me rassure de rien manquer :).
mince l affiche et le titre me plaisait, le synopsie aussi, mais je te fais confiance
N’hésite pas à te faire une idée. On peut avoir aussi des goûts qui diffèrent parfois. 😉
Marcorèle a la dent dure, je trouve … Ca m’a l’air très bien ce film ! De toute façon, moi, j’aime bien les Podalydès, même quand ils s’écoutent un peu.
Et puis, cette ballade en kayak, ça a l’air top !
D’ailleurs, si on a le droit de citer des marques, quand on en cite une, il faut en citer trois, c’est pas ça le principe, non ?
Alors, si on a parlé de Décathlon, sur lequel personne ne conteste la palme du rapport qualité prix, il faudrait rendre à NAUTIRAID le mérite du kayak qui est à l’écran. C’est le top NAUTIRAID, une fois que vous l’avez monté (car c’est le meilleur kayak démontable du marché – Je le sais : j’en ai un – un noir et rouge ; que j’ai finalement donné à mon neveu qui est bien plus aventurier que moi !). Et puis, comme j’ai l’occasion de citer une troisième marque, autant parler de mon produit préféré : Comme Rain man n’achète ses caleçons que chez K-Sports ; ma préférence, côté Kayak va sans conteste à PLASMOR ! En plus, c’est une entreprise de chez nous, à Vannes ! Testez les kayaks sur le Golfe lors de leur présentation annuelle, et vous serez conquis.
… bref, j’ai bien envie d’aller le voir, moi, ce « Comme un avion »,sans compter la prime de notre regretté Bashung dont le mystère des paroles n’a d’égal que la mélodie des mots.
J’aime bien surtout Denis Podalydes et dans ce film, c’est plutôt son frère qui est en premier plan. Bon, le lecteur DVD va chauffer!
Ou pas… C’est vraiment lent… De l’humour pour gens biens… Bobo & cie. 😉
Zut je je voulais le voir ce soir sur les films OCS. Le kayak ça me fait penser au livre de Bernard Olivier son récit de voyage de la descente de la Loire jusqu’à nantes en kayak son kayak qu’il a appellé « Canard »…. Bon et bien j’hésite !
Zut je je voulais le voir ce soir sur les films OCS. Le kayak ça me fait penser au livre de Bernard Olivier son récit de voyage de la descente de la Loire (référence sur anniemots) jusqu’à nantes en kayak son kayak qu’il a appellé « Canard »…. Bon et bien j’hésite !