Suite à une guerre ayant décimé l’humanité, une société s’est reconstruite dans une cité à l’abri d’une immense clôture. Elle se divise en cinq factions : les Érudits, les Audacieux, les Altruistes, les Fraternels et les Sincères.
Tris, une adolescente Altruiste, doit pour ses 16 ans choisir la faction qui sera sienne pour le restant de ses jours. Mais un test détecte chez elle une aptitude pour les cinq clans. Elle est Divergente. Une anomalie que beaucoup, dans les hautes sphères, veulent éradiquer.
Monde post apocalyptique, castes, tyrannie et adolescente rebelle… Après Hunger Games, cette nouvelle adaptation d’une saga littéraire fantastique pour adolescents ne fait pas dans l’originalité.
Le récit, vague réflexion sur l’inné et l’acquis, reprend le poncif classique de l’adolescente timide qui cherche s’affranchir en côtoyant les – toujours si séduisants – mauvais garçons, symbolisés ici par les Audacieux.
Ce n’est pas Grease, mais presque…
Fort heureusement, Divergente a pour lui un bon metteur en scène (Neil Burger : réalisateur de Limitless et de l’excellent L’Illusionniste) qui parvient à rendre palpitante cette romance à la sauce science-fiction. Les scènes d’action sont fluides et le récit, rondement mené, ménage assez de suspense pour donner envie de suivre l’aventure.
Le casting n’est pas en reste. Il est même l’un des points forts de Divergente.
Dans le rôle de Tris, Shailene Woodley apporte une réelle épaisseur à son personnage d’adolescente timide et volontaire. Quant à Theo James, il ne manque pas de charme en rebelle au cœur tendre. Jai Courtney, Miles Teller et Ansel Elgort sont parfaits eux-aussi, épaulés par quelques pointures féminines : Maggie Q, Ashley Judd et surtout Kate Winslet qui campe une méchante d’anthologie. Hitchcockienne en diable, en blonde glaciale et sans pitié, elle en impose avec une surprenante économie de jeu.
Rien que pour son interprétation inspirée, le film vaut le détour et vous donnera, peut-être, envie de diverger vers ces franchises SF adolescentes qui ont aujourd’hui le vent en poupe à Hollywood.
Je ne suis justement pas intéressée par les franchises sf adolescentes mais je veux bien admettre que celle là soit pas mal.
J’ai bien aimé aussi, même si je trouve que Hunger Games est plus intéressant, et Jennifer Lawrence plus convaincante que Shailene Woodley. Après, c’est vrai que toutes ces franchises se ressemblent toutes. J’ai vu Le labyrinthe aussi récemment, c’est sympa, mais rien de très neuf sous le soleil.
Marrant, je n’aime pas du tout Hunger Games que je trouve assez creux. Le dernier opus est d’ailleurs insipide et sans intérêt. 🙂
Après, c’est peut-être parce que c’est le premier du genre que j’ai vu ! Je n’ai pas encore vu le 3ème film, mais j’ai lu le 3ème tome de la saga et autant j’avais plutôt apprécié les 2 premiers, autant celui-ci fait sombrer la trilogie. Du coup je ne suis pas pressée de voir le film. A vouloir faire des trilogies à tout prix, on dilue parfois jusqu’à la médiocrité. Vive le marketing !
Hélas… 😉
Je ne suis pas aussi convaincue que toi sur le casting.
Dire que Divergente manque d’originalité, le mot est faible. Tout est pompé sur Le Meilleur des mondes: http://marlasmovies.blogspot.fr/2014/06/divergente-retour-au-meilleur-des-mondes.html
J’ai trouvé les acteurs vraiment convaincants, pour ma part.
Bien sûr que le film s’inspire de grands thèmes de la SF. Pourquoi pas ? Beaucoup a déjà été dit ou réalisé. Est-ce que cela doit empêcher de refaire ? Tout est dans la manière. Et dans son genre, Divergente recycle plutôt bien, je trouve. (Je n’ai pas dit que c’était le film de l’année, non plus !) 😉
Très bien vu. Un film qui accroche sans laisser grand chose ensuite. A différencier du premier Hunger Games, vraiment bien..
Je n’ai pas aimé le premier Hunger Games (ni les autres d’ailleurs). Je trouve que l’univers décrit sonne faux ! 😉
Bon, d’accord, sympatoche. Mais moi, j’en ai plein la lunette des films pour ados qui finissent en jus de boudin, vu que si vraiment je dois attendre un an pour voir la suite, autant que ce soit un chef d’oeuvre. Ah, la bonne époque des Matrix qui faisaient hurler à la mort au défilement du générique…
Bon, d’accord, sympatoche. Mais moi, j’en ai plein la lunette des films pour ados qui finissent en jus de boudin, vu que si vraiment je dois attendre un an pour voir la suite, autant que ce soit un chef d’oeuvre. Ah, la bonne époque des Matrix qui faisaient hurler à la mort au défilement du générique…
(je sais, c’est un peu honteux, ce procédé de fainéant, mais je n’ai pas résisté, vu que je suis absolument d’accord avec Mamzette qui voudra bien me pardonner …)