My fair lady: so lovely!!

Casse noisettes il y a deux ans, The sound of music l’an dernier, Le lac des cygnes et My fair lady cet hiver… La liste est longue… Comme s’il y avait une volonté de se tourner vers des valeurs sures à l’approche de Noël… Une façon aussi de resserrer les liens familiaux par ces spectacles grand public?

 

My fair lady… A ces mots surgissent les noms d’Audrey Hepburn et Rex Harrison dans les rôles d’Eliza Doolittle et du professeur Higgins, la scène du début où la jeune vendeuse de violettes harangue les passants pour vendre ses fleurs, le bal… et surtout la frimousse de cette actrice, qui selon moi est pour beaucoup dans le succès de ce film.

C’était, je l’avoue avec une certaine crainte, que je me suis rendue au Châtelet : comment remonter un tel chef d’oeuvre, quelle mise en scène attendre de Robert Carsen?

Pour ceux qui ne connaîtraient pas l’histoire (cela existe, la personne avec qui j’ai vu le spectacle était dans ce cas) la voici: comment, à la suite d’un pari, un professeur de phonétique va transformer une petite marchande de violettes à l’accent cockney épouvantable en lady. Le tout en 6 mois.

La présence de jeunes enfants était parfois pénible avec des questions toutes les 5 minutes du genre: « pourquoi il déroule le tapis rouge, pourquoi il lui crie après, je comprends pas ce qu’il dit »….

La madeleine de Proust a de nouveau fonctionné, grâce aux magnifiques costumes, à de très bons chanteurs, une très belle mise en scène, des tubes – Wouldn’t it be lovely?, I could have danced all night, Without you – magistralement interprétés… La misogynie du professeur Higgins fait bondir, les différences sociales sont mises en scène sans misérabilisme…

Bref je suis sortie en fredonnant so lovely et en me disant que Robert Carsen savait faire, quand il le voulait, de très belles mises en scène.

Un spectacle enchanteur que je recommande vivement!!!

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