Oyez Oyez amis lecteurs, me revoilà.
Et bien décidée à reprendre ce blog. Même si je suis lucide, ça ne sera pas chose aisée avec le Mogwaï, cette petite chose si mignonne qui occupe souvent mes bras.
Et quand elle n’y est pas, tu m’excuseras mais je préfère dormir/m’affaler devant la télé/faire le ménage.
Il s’en est passé des choses depuis tout ce temps. Par exemple, il y a quelques semaines je reprenais le travail. J’étais carbonisée bien avant d’y retourner, car pour mémoire, les 5 derniers mois n’ont pas été de tout repos entre ma grossesse pathologique dès 6 mois, l’accouchement puis les évacuations sanitaires (oui déjà 2, car le Mogwaï se fait réparer en plusieurs étapes mais non, vous n’aurez pas de détail car si je n’ai jamais mis le prénom du zhomme c’est sûrement pas pour poster le dossier médical de ma fille ici), sans compter les tétées nocturnes, alors tu comprendras que la madame elle est fatiguée.
Résultat, la madame, un matin de bonne heure, en partant au travail, elle a embouti avec talent la voiture qui la précédait. Dans les bouchons. Avec talent parce que la voiture devant n’a pas eu trop de dégâts tandis que la mienne a vu la barre transversale du capot s’enfoncer joyeusement dans le radiateur puis la climatisation. J’ai ainsi pu assister à la mort de mon radiateur en direct, le regardant se vider sur le bas côté, mouillant de sa substance la terre. A cet instant précis, j’ai su que les réparations allaient faire ouille ouille à mon assurance et bling bling au garagiste.
Bref, tu imagines bien que ce matin là, quand j’ai appelé le z’homme, qui venait de déposer le Mogwaï à la crèche, j’étais plutôt borderline. A tel point que même les gens dont j’ai embouti la voiture -et c’était la deuxième fois cette année pour eux les malheureux- ont essayé de me consoler.
Passons. Qui dit décès de radiateur dit dépanneuse, et me voilà à attendre qu’on vienne me remorquer, en compagnie du z’homme venu en soutien. Arrivée au garage de mon concessionnaire (oui ma voiture n’a que 2 ans et alors)où je fais toutes mes révisions, on m’apprend que cette pute d’assurance n’a pas d’accord avec eux et qu’on devra avancer les frais. Ah et puis au fait, puisque vous êtes responsable de l’accident, pas de location de voiture, et oups le garage n’a plus de voiture de prêt. Ok, quelqu’un m’en veut.
Quelques heures plus tard après plusieurs coups de fil, nous voilà dans une agence de location de voitures. La madame m’amène la voiture choisie, j’en fais le tour, je signe et je m’y installe sous les yeux du z’homme. Je tourne la clé. RIEN. Euh. Je réessaie. RIEN. Je fais signe à la madame. Fort gênée, elle aimerait bien me sortir une autre voiture.
Souci : c’est une automatique = titine ne bougera pas car impossible de la mettre en neutre et elle a mis la voiture à l’entrée de leur garage, bloquant ainsi toute entrée ou sortie. Non mais, on m’en veut c’est sûr.
Je peux te dire que comme c’était l’heure d’aller déjeuner, tout ce petit monde s’est activé pour trouver une solution et démarrer titine.
Chose faite un peu plus tard, où on m’a enfin sorti une autre voiture, qui elle démarrait.
Bref. On pourrait croire que la journée de MERDE s’arrêtait là mais c’était sans compter notre pente plus que pentue pour accéder à notre garage. Si pentue que plusieurs de mes amis y ont laissé leur pare choc. Le soir, j’arrive devant l’entrée, et il m’a fallu moins d’une seconde pour évaluer que NON la voiture de location ne passerait pas cet obstacle sans dommage, car trop basse. Et c’est ainsi que je dus me garer en bas de chez moi, et me farder mes sacs, le cosy avec le Mogwaï dedans et les courses.
Je ne te cache pas que j’eus besoin de me défouler et que j’ai attrapé mon téléphone pour crier sur quelqu’un, le z’homme, quoi, qui aurait du deviner que ça arriverait, oui d’abord, deviner.
Bref. Je te rassure, depuis ça va mieux. La preuve, j’en rigole.
Surtout que depuis ce jour là, j’ai compris que j’étais à bout avec tout ce que ces derniers mois m’avait réservée, et qu’il me fallait arrêter de travailler à plein temps. A partir de maintenant, je suis officiellement à temps partiel. Pour pouvoir faire la sieste m’occuper de mon Mogwaï et de moi même. Et faire la cuisine pour le z’homme. Enfin ça c’est ce qu’il croyait quand il a accepté ce changement dans nos finances. Mais chut.
Je rigole même du fait que l’autre jour sur facetime, la belle mère a présenté ma fille à quelqu’un en disant « t’as vu c’est BIP (bip étant le prénom de ma fille, non pas pour de vrai mais bon bref t’as compris que ma fille ne s’appelle pas vraiment BIP ou alors t’es vraiment pas net); t’as vu c’est drôle comme prénom hein » (ceci dit si elle s’appelait vraiment BIP sa remarque serait justifiée, ce qui n’est en réalité pas le cas, tu suis ?).
Bref.
Le z’homme et moi on se demande encore comment le prendre, moi j’en rigole, du moins jusqu’à ce qu’elle débarque pour que je lui demande clairement de visu : » T’ENTENDAIS QUOI PAR DRÔLE EXACTEMENT, TU L’AIMES PAS SON PRÉNOM ? »
Quoi ? Moi, agressive ? Pas du tout, je suis curieuse.
Bref. A plus les p’tits loups.
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